© William Dupuy

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Un programme mondial pour soutenir l’agroécologie paysanne

PROGRAMME TAPSA : SOUTENIR LA TRANSITION VERS L'AGROÉCOLOGIE PAYSANNE

Le CCFD-Terre Solidaire déploie un ambitieux programme mondial de « Transition vers une Agroécologie Paysanne au service de la Souveraineté Alimentaire » : le TAPSA.

D’une ampleur inédite, il est déployé sur 4 ans, de 2018 à 2022 sur tous les continents et dans 16 pays.

L’objectif général du TAPSA est de contribuer à la souveraineté alimentaire au sein des territoires, grâce à l’agroécologie.

 

 Plus de 29 organisations paysannes et structures locales soutenues

Ce programme soutient directement 29 partenaires locaux dans leurs initiatives :

  • 11 organisations au Sahel (Mali, Niger, Burkina, Sénégal, Mauritanie),
  • 5 en Afrique des Grands Lacs (Burundi, Rwanda, RDC),
  • 6 dans les Pays Andins (Colombie, Pérou, Bolivie, Equateur),
  • 4 au Timor Leste et 2 en Afrique du Nord /Moyen Orient (Egypte, Liban).

Ce sont des organisations paysannes, des coopératives, des ONG d’appui au monde paysan, ainsi que des collectifs d’acteurs.

Une quinzaine d’autres organisations participent aux actions de renforcement de capacités, de partage d’expérience et de mise en réseau pour renforcer et alimenter la dynamique collective du programme.

 

 

 

 

A lire, le reportage dans La Croix : Les Guaranis de Bolivie veulent maîtriser leur développement

© William Dupuy

Le programme soutient des initiatives agroécologiques qui concernent :

– La production, la transformation et la commercialisation des productions agricoles

– La gestion concertée des territoires et de leurs ressources

– La capacité pour les organisations paysannes de porter leurs revendications et d’influer sur politiques publiques

– L’évaluation des actions

– L’échange d’expériences

 

Ce programme est co-financé par :

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Sur le
terrain

Les partenaires
locaux
© Ana Caroline de Lima

Luiz Moza Ibañez est un producteur local qui vit dans la région autonome Guarani de Charagua en Bolivie

« Je plante beaucoup de choses ici. C’est une région sèche, mais avec les conduites d’eau que TAPSA nous a fournies, nous pouvons cultiver et nous n’avons pas à nous soucier de l’eau ». Luiz est également apiculteur et possède quelques vaches. » Nous plantons nos pâturages parmi les arbres indigènes. De cette façon, nous n’avons pas besoin de couper des arbres pour nos vaches. »  Sa ferme est presque exempte de moustiques :  » Nous avons des plantes qui sont des répulsifs naturels ».

 

Au Burundi, dans la province de Gitega,  les veuves comme Daphrose sont nombreuses à bénéficier du programme.

Daphrose est fière d’avoir participé avec des dizaines d’autres habitants  à l’aménagement des  440 mètres de courbes de niveau de la colline de son village, pour lutter contre l’érosion. Son potager est particulièrement magnifique. Au début, les hommes se plaignaient de la présence des femmes dans des activités dont ils avaient traditionnellement la maîtrise. « Mais ils se sont aperçus qu’elles étaient dynamiques et qu’avec elles, les travaux avançaient plus vite » explique le responsable d’Inades formation

Au Timor Leste, Permatil soutient les initiatives agroécologiques qui permettent de s’adapter au changement climatique

Au Timor, les enfants ne se contentent plus de s’asseoir sur les bancs des salles de classe. Ils apprennent aussi à produire leur nourriture grâce à la permaculture

Les projets contenus dans ce programme

733 millions de personnes souffrent de la faim
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