Le CCFD-Terre Solidaire exprime sa solidarité envers la population tunisienne

Publié le 13.01.2011| Mis à jour le 08.12.2021

Paris, le 13 janvier 2011

Face à la mobilisation sociale en Tunisie, le CCFD-Terre Solidaire exprime sa solidarité envers la population tunisienne. Il est particulièrement préoccupé par le traitement répressif de ce mouvement par les autorités et s’inquiète de la faiblesse et de la lenteur des réactions de la France et de l’Union Européenne à l’égard de leur allié tunisien.

Le CCFD-Terre Solidaire est présent depuis 30 ans en Tunisie où il soutient des organisations de défense des libertés et des organisations de développement. Il est particulièrement préoccupé par la crise actuelle. L’ampleur des mesures répressives mises en place par le gouvernement tunisien face à l’expression de revendications sociales, économiques et politiques de citoyens tunisiens et d’organisations de la société civile atteint un niveau alarmant. L’usage de la violence par les forces de sécurité, qui ont provoqué la mort de dizaines de personnes, les arrestations et les détentions arbitraires constituent des violations manifestes des Droits de l’Homme.

Le mouvement social actuellement en cours en Tunisie s’inscrit dans la continuité des autres mouvements qui l’ont précédé, comme celui du bassin minier de Gafsa, mais il a pris une dimension nationale qui n’avait pas été observée depuis les premières « émeutes de la faim » des années 1980. Les actes de désespoir initialement menés de manière isolée à Sidi Bouzid ont rapidement fait l’objet d’une solidarité, exprimée par des couches entières de la société tunisienne : lycéens, étudiants, diplômés sans emploi, enseignants, avocats, associations de défense des droits humains, sections syndicales et partis politiques d’opposition.

Pour le CCFD-Terre Solidaire, ce mouvement s’exprime dans la rue et dans la durée en raison de l’absence d’espaces institutionnels, de dialogue, de débat et de concertation, indépendants du gouvernement. Ses racines sont simples : népotisme, corruption, répression. C’est pourquoi  la lutte contre le terrorisme et la recherche de la croissance économique, soutenus par le gouvernement français et l’Union européenne, ne peuvent en aucun cas justifier la répression des libertés fondamentales.

Contacts : Pascale Rachid 01 44 82 81 77 ou Nathalie Perramon 06 82 85 28 82

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