L’inde n’a pas refusé l’aide
Dans les premiers jours, on a reproché à l’Inde d’avoir « refusé l’aide internationale ».
De fait, son Premier ministre a seulement décliné les offres de financement d’autres pays pour les opérations d’urgence.
Le gouvernement indien voulait réaffirmer sa place de leader politique et économique régional, envoyant ses propres secours dans les autres pays touchés.
De fait, la solidarité nationale avait la capacité de mobiliser l’aide. La société civile nationale s’est mobilisée de façon spectaculaire immédiatement après le tsunami et continue à jouer un rôle très actif dans la reconstruction. Même si l’organisation de la distribtion a posé des problèmes.
Mais, loin de refuser la solidarité internationale, le gouvernement indien a suspendu une loi contrôlant la réception de fonds étrangers par les ONG nationales et accepté l’assistance étrangère dans les phases de réhabilitation et de reconstruction.
Les réactions d’indignation observées ici sont sans doute révélatrices d’une représentation dépassée des pays du Sud : à la fois incapables de faire face à leurs propres difficultés et forcément reconnaissants à l’égard des pays riches.
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