Tsunami : un an après
Un an après le tsunami, le bilan des actions du CCFD et de ses partenaires locaux. (20 novembre 2005)
Le CCFD a collecté 2 233 000 € et consacré à ce jour 1 317 795 € pour appuyer 19 organisations locales dans leur travail en faveur des populations victimes du tsunami en Inde, Indonésie, Sri Lanka et Thaïlande / Birmanie. Ces partenaires locaux, habitués à travailler avec les populations et à négocier avec les autorités locales, auront été tout au long de l’année 2005 les mieux placés pour identifier les besoins réels des populations. Ils ont adapté leur travail aux contextes locaux au cours des différentes phases qui se sont succédées. – Dans l’urgence, la mobilisation des associations locales partenaires 35 organisations locales parmi des associations soutenues par le CCFD en Asie du Sud et du Sud-Est se sont immédiatement mobilisées, de leur propre initiative, pour venir en aide aux victimes et assurer le respect de leur dignité. Dès les trois premières semaines 371 668 € ont été engagés pour répondre à la demande d’une dizaine d’entre elles. – Dans la réhabilitation, priorité aux plus vulnérables Après l’urgence, le CCFD a consacré 946 127 € pour soutenir le travail de 19 organisations partenaires dans la phase de réhabilitation. Ces dernières sont intervenues en priorité auprès des groupes les plus vulnérables : – les Intouchables (Dalits) en Inde, – les immigrés birmans en Thaïlande, – les communautés tamoules et musulmanes au Sri Lanka, – les petits paysans et pêcheurs artisans dans les différents pays, notamment en Indonésie, – les femmes et les enfants sont dans tous les pays l’objet d’une attention particulière. – Pour une répartition équitable de l’aide et un développement sur le long terme Au delà des premières phases d’urgence et de réhabilitation, les dons collectés pour le Tsunami seront intégralement utilisés pour soutenir l’action des ONG locales de développement, dans la durée. Pour que la reconstruction ne se fasse pas aux dépens des populations, l’action des ONG locales de développement est cruciale. Elles seules peuvent se battre pour défendre les droits des populations fragilisées par le tsunami, promouvoir une reconstruction participative et le renforcement de la société civile. A ce titre, elles mènent de nombreuses actions de lobbying auprès des autorités. Elles s’attachent à : – la relance d’activités économiques durables pour les paysans, pêcheurs et petits commerçants, – la reprise d’activités éducatives pour les enfants, traumatisés par la vie dans les camps de déplacés, – la préservation de l’environnement côtier (mangroves…), vital pour la protection contre les catastrophes naturelles, mais menacé par le développement industriel et touristique incontrôlé, – la réinstallation des communautés sur les côtes quand elles le désirent. Pour plus d’informations, téléchargez notre dossier de presse. Dossier de presse CCFD – Un an après le tsunami Dossier de presse à téléchargerDocuments joints
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