Edito : Le pouvoir des citoyens pour changer le monde

Publié le 17.10.2016| Mis à jour le 08.12.2021

Au moment où Guy Aurenche me transmet le service de la présidence du CCFD-Terre Solidaire, je tiens à lui dire notre gratitude et notre amitié pour ces huit années de « témoin de l’espérance pour construire un monde plus juste ». Bon vent à lui qui est habité par la « joie de l’Évangile » !

L’appel à servir le CCFD-Terre Solidaire

Pourquoi ai-je répondu positivement à l’appel du CCFD-Terre Solidaire ? Parce qu’à son image, je suis une passerelle entre différents mondes, différentes cultures, différentes religions. Française et pakistanaise, catholique toujours en dialogue avec des musulmans et des juifs, avec des chrétiens de toutes confessions, j’ai rassemblé ces différences qui m’ont ouverte au monde et aux autres. Juriste spécialiste de droit international, j’ai été une militante de terrain dans un engagement bénévole très fort pour la défense des droits de l’homme au sein de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat France) et de la Fédération internationale de l’Acat (Fiacat). Oui, je crois qu’ensemble, bénévoles et salariés, sympathisants et donateurs, nous pouvons, avec d’autres, réellement changer le monde.


Face au musèlement des ONG de défense des droits de l’homme…

Depuis quelque temps, dans différents pays de l’Est et du Sud, les pressions et menaces s’accentuent sur les ONG de défense des droits de l’homme. Certains gouvernements cherchent à les discréditer auprès de leur opinion publique sous prétexte qu’elles reçoivent des financements en provenance d’organisations internationales, d’États, de fondations ou d’ONG du Nord. C’est notamment le cas pour certains de nos partenaires, en Chine, Israël, Paraguay ou dans la région des Grands Lacs en Afrique, comme nous allons le voir dans ce numéro. Cette situation est grave. Grave parce que l’on musèle des défenseurs des droits de l’homme, grave parce que, à travers eux, par la peur suscitée, on veut réduire au silence les sans-droits.

Le rôle essentiel des sociétés civiles…

Aujourd’hui plus que jamais, je crois en la société civile pour porter la voix des sans-voix, pour témoigner d’une action collective et solidaire capable de changer le monde et de surmonter les contraintes des systèmes politiques et économiques les plus puissants. Les sociétés civiles, du Sud comme du Nord, ne se résignent pas : elles imaginent et développent des solutions alternatives, affirment le pouvoir des citoyens. C’est d’ailleurs grâce à elles que de nombreuses avancées du droit international ont vu le jour.


Et l’importance du plaidoyer

Voilà pourquoi le CCFD-Terre Solidaire développe son plaidoyer – directement au Nord et en appui à nos partenaires au Sud – pour réclamer inlassablement aux responsables politiques le respect de la dignité. Au nom de cette dignité, nous revendiquons l’accès aux droits fondamentaux pour toutes et pour tous, nous combattons les causes structurelles de la faim pour l’éradiquer, nous demandons que toutes et tous aient un toit, une terre, un travail – les fameux 3 « T » chers au pape François ! Nous sommes appelés à bâtir ensemble le Royaume de Dieu. Il commence, ici et là-bas. Maintenant.

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