Rapport « La vigilance au Menu »: 5 risques humains et environnementaux à identifier par l’agro-industrie

Publié le 25.03.2019| Mis à jour le 06.01.2022

Deux ans après l’adoption de la loi sur le devoir de vigilance, nous documentons les risques spécifiques que les entreprises françaises de l’agroalimentaire font peser sur la souveraineté alimentaire, les droits humains, la santé, les libertés fondamentales et l’environnement.

Le rapport du CCFD-Terre Solidaire « La Vigilance au Menu » permet d’identifier et de mieux comprendre cinq risques caractéristiques du domaine de l’agro-industrie :

 

  • Les risques d’accaparement des terres et de l’eau

 

  • Les risques de violation des droits des populations paysannes

 

  • Les risques pour la biodiversité

 

  • Les risques pour l’environnement et la santé

 

  • Les risques pour ceux qui défendent les droits des paysans et de l’environnement

Le saviez-vous?

En 2017, le secteur de l’agroalimentaire est devenu le plus risqué et le plus meurtrier pour les défenseurs des droits.
321 meurtres de défenseurs des droits ont eu lieu dans 27 pays en 2018.

La France a une responsabilité particulière

Avec un chiffre d’affaires de 180 milliards d’euros en 2017, la France se place en deuxième position au niveau européen et en quatrième position au classement mondial des exportateurs agroalimentaires.

Les entreprises françaises de l’agroalimentaire ont donc une responsabilité importante pour prévenir les risques que leurs activités font peser sur les droits humains et l’environnement.

Une obligation légale

En mars 2017, la loi sur le devoir de vigilance, pour laquelle le CCFD-Terre Solidaire s’est fortement mobilisé, a été adoptée. Cette nouvelle loi contraint les grandes entreprises françaises à identifier et prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement qui résultent de leurs propres activités, mais aussi de celles de leurs filiales, sous-traitants et fournisseurs.
Deux ans après son adoption, les entreprises publient leurs premiers plans de vigilance. Mais nous constatons que les mesures prises par les entreprises de l’agro-industrie sont succinctes et ne répondent pas aux exigences légales.

Swann Bommier, chargé de plaidoyer sur la régulation des multinationales au CCFD-Terre Solidaire, explique :
« Alors que les initiatives se multiplient pour rendre les entreprises multinationales responsables de leurs impacts sur les droits humains et l’environnement devant la justice, les entreprises de l’agroalimentaire ne peuvent se contenter de publier des plans de vigilance d’une telle légèreté. Nous nous mobilisons aujourd’hui pour que les pouvoirs publics s’assurent que les entreprises répondent aux exigences légales. »

Pour en savoir plus

Consulter la synthèse de présentation du rapport : ccfd_la_vigilance_au_menu_resume_4pages.pdf

Télécharger le rapport complet :

Rapport complet La vigilance au menu

A lire aussi : Le devoir de vigilance, fruit d’un long combat porté par le CCFD-Terre Solidaire et la société civile

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