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Être une ville accueillante c’est possible
A l’occasion des élections municipales 2020, le CCFD-Terre Solidaire s’engage pour interpeller et sensibiliser les candidats et candidates autour des enjeux de l’accueil et l’intégration des personnes migrantes.
La campagne “Être une ville accueillante, c’est possible” s’inscrit dans un travail de long-terme mené collectivement dans le cadre de l’Organisation pour une Citoyenneté Universelle qui regroupe le CCFD-Terre Solidaire et d’autres organisations.
Mobilisé avec nos bénévoles et nos alliés, notre objectif est de porter un message positif à partir de l’expérience réussie de plusieurs villes qui ont fait le choix de mieux accueillir les personnes migrantes.
Une autre politique migratoire est possible, elle existe et elle porte ses fruits !
© Jocelyn Rigault“Nombreux sont les exemples de villes ou de villages dans lesquels les autorités locales et les acteurs de société civile travaillent ensemble pour mettre en place des solutions d’accueil, d’intégration, respectueuses des droits et de la dignité des personnes. Devenir ville accueillante n’est pas une utopie ! Ensemble nous pouvons relever le défi”.
Nina Marx – Chargée de mission Migrations Internationales.
Nos convictions
Les villes et les communes peuvent jouer un rôle majeur pour agir face à la violation des droits des personnes migrantes. Elles ont le pouvoir d’initier des politiques locales volontaristes en faveur de l’accueil et de l’intégration.
Comment ? En facilitant l’accès au logement et à l’école. En permettant l’apprentissage de la langue. En mettant en place des outils et des espaces d’échanges pour permettre aux personnes migrantes de jouer leur rôle de citoyen.
avec le CCFD – TERRE SOLIDAIRE
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L’objectif de cette campagne :
Interpeller les candidats et candidates pour les encourager à faire de leur localité une “ville accueillante” une fois élu.e.s.Sensibiliser les décideurs et l’opinion publique à des exemples d’initiatives innovantes et d’alternatives en matière d’accueil, d’intégration et d’hospitalité des personnes étrangères.Encourager une vision des migrations comme une richesse pour nos sociétés et promouvoir une politique migratoire alternative respectueuse du droit des personnes migrantes.Kit de mobilisation
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Luttons contre l’évasion fiscale
Agissons pour la justice fiscaleDes Bermudes aux Îles Caïmans. Du Pays-Bas au Luxembourg. Des centaines de milliards d’euros ou de dollars sont déplacés chaque année dans ces territoires par des montages sophistiqués ou disparaissent via des sociétés-écrans.
L’objectif ? Permettre aux multinationales ou à de riches particuliers de se soustraire à l’impôt. Et pendant que cet argent s’évapore dans les paradis fiscaux, les caisses des États, surtout des pays du Sud, sont vides.
Vous trouvez cela juste ? Nous non plus !
Depuis de nombreuses années, le CCFD-Terre Solidaire se mobilise en faveur d’une justice fiscale qui redonne aux États les ressources financières dont ils sont spoliés, afin qu’ils puissent répondre aux besoins fondamentaux de leur population et réduire les inégalités.
40 %
des profits réalisés par les multinationales
sont délocalisés dans les paradis fiscaux.427 Mds
de dollars, c’est ce que coûte
l’évasion fiscale chaque année dans le monde.© CanvaNos convictions
L’évasion fiscale des multinationales prive chaque année les pays du Sud de 180 milliards d’euros de recettes fiscales.
Ce manque à gagner, c’est autant d’argent qui ne sera pas utilisé pour l’éducation, la santé ou la sécurité alimentaire des populations.
C’est une évidence : sans ressources, propres les pays du Sud ne peuvent être pleinement acteurs de leur développement.
Pourtant, des solutions existent pour lutter efficacement contre l’évasion fiscale !
avec le CCFD – TERRE SOLIDAIRE
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Nous plaidons pour :
1. Une réelle transparence fiscale
Cela doit passer par la création d’un reporting public pays par pays pour contraindre les multinationales à rendre publiques leurs informations clé et les impôts qu’elles payent dans tous les pays où elles ont des activités.2. Une évolution du système fiscal international
Les systèmes d’impositions des entreprises doivent évoluer, en instaurant, par exemple, une taxation unitaire. Le principe : taxer le bénéfice global des multinationales, puis le répartir dans les pays où ces entreprises ont leurs activités.3. La fin de la course au moins-disant fiscal
Il est temps d’en finir avec cette pratique, qui consiste pour un État à adopter une législation fiscale la moins contraignante afin d’attirer les entreprises étrangères et les capitaux étrangers sur son territoire. Nous plaidons pour la fin du nivellement par le bas des impôts des multinationales par la multiplication d’incitations fiscales et la baisse de l’impôt sur les sociétés.4. La création d’un organisme fiscal international à l’ONU
Pour que les Etats du Nord ne soient plus les seuls vainqueurs du système, nous plaidons pour la création au sein des Nations Unies, d’un organisme où tous les États sont représentés sur un pied d’égalité et permettre des réformes fondamentales du système fiscal.5. La protection des lanceurs et lanceuses d’alerte
Celles et ceux qui prennent des risques pour dévoiler des informations nécessaires à l’intérêt général, doivent être protégés. Nous plaidons une meilleure protection des lanceurs et lanceuses d’alerte.Rejoignez-nous !
Je m’engageLuxleaks, Panama et Paradise Papers …. le courage de lanceurs et lanceuses d’alerte, et le travail des journalistes, ont permis de lever le voile sur ces pratiques massives d’évasion fiscale.
Mais le combat continue ! Rejoignez-nous pour vous former aux enjeux de la justice fiscale et participez à nos actions de mobilisation !
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Impunité des multinationales : Reprenons le pouvoir !
Stop à l’impunité des multinationalesSavez-vous qu’avec l’ISDS, un mécanisme d’arbitrage international entre des investisseurs et des Etats, les entreprises multinationales ont la possibilité d’attaquer un Etat et de lui réclamer de fortes sommes d’argent en dédommagement, si celui-ci met en place une loi ou une politique publique qui ne lui serait pas favorable ?
88 milliards de dédommagements reversés par les états aux multinationales. Ça vous choque ? Nous aussi !
Avec la campagne “Reprenons le pouvoir”, nous voulons révéler au grand public le scandale des tribunaux d’arbitrages internationaux (ISDS) qui garantissent un système de justice à la carte aux multinationales.
70 %
des sous-sols au Pérou ont été accordés à des compagnies pétrolières.
600 000 ha
au Mali accaparés par l’industrie agroalimentaire, minière et forestière.
© William DupuyLes multinationales se partagent le monde
5 cas emblématiques
Nos convictions
Notre note de position aux eurodéputé.e.sLes accords de commerce et d’investissement confèrent aujourd’hui aux entreprises multinationales des droits exorbitants et leur donnent accès à un système de justice parallèle pour les protéger.
Nous plaidons pour des mesures qui mettent fin à l’impunité des multinationales et permettent aux victimes d’obtenir justice.
avec le CCFD – TERRE SOLIDAIRE
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Nous demandons à l’Union Européenne et à ses Etats membres
de mettre fin à ces privilèges en révoquant les clauses d’arbitrage entre investisseurs et États des accords de commerce et d’investissement en vigueur.de soutenir les négociations en cours aux Nations Unies en vue de l’adoption d’un traité contraignant relatif aux entreprises multinationales et aux droits humains, mettant fin à leur impunité.d’inscrire dans leurs législations des obligations contraignant les entreprises transnationales à respecter les droits humains et l’environnement dans leurs activités et opérations dans le monde entier.Sur le terrain
nos partenaires agissent
#reprenonslepouvoir
Je m’engageEntre janvier 2019 et 2020, la forte mobilisation du CCFD-Terre Solidaire aux côtés d’autres organisations de la société civile, a permis de porter notre combat contre l’impunité des multinationales à l’échelle européenne et de récolter plus 675 000 signatures.
Rejoignez notre combat en faveur de la justice économique !
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Rien n’arrêtera la solidarité, pas même les frontières
Solidaires face aux frontièresDepuis plus de 40 ans, le CCFD-Terre Solidaire se mobilise afin que migrer puisse être un choix et une chance pour toutes et tous. Par son action de solidarité internationale, nous œuvrons à ce que chacun puisse trouver dans sa patrie des conditions pour exister et vivre dignement.
Nous soutenons près de 30 organisations locales, en France et à l’étranger, qui s’attachent à ce que les droits des personnes migrantes soient respectés tout au long de leur chemin migratoire. Chaque jour, nos partenaires et nos bénévoles mènent des actions, ici et là-bas, pour protéger et aider les personnes migrantes le long de leur exil.
Avec nos partenaires, nous faisons vivre chaque jour une solidarité internationale que rien n’arrêtera, pas même les frontières.
2.7m
d’euros dépensés pour le mur
anti-migrants à Calais.216 km
de murs construits par la Hongrie
le long de ses frontières avec la Serbie.© Anne-Sophie Bisiaux© Patrick BarLes migrations aujourd’hui
L’Union Européenne et ses États membres mènent, depuis plusieurs années, des politiques migratoires toujours plus inhumaines et plus coûteuses.
Plus de 1000 km de murs ont été érigés en Europe, et plus de 21 milliards d’euros sont prévus pour renforcer les frontières extérieures de l’Union Européenne d’ici 2027.
Les politiques migratoires actuelles ont tué 34 000 personnes ces 20 dernières années. Elles sont mortes en mer, en tentant de traverser une frontière, ou encore dans les centres de rétention.
Ces politiques migratoires sont dictées par l’Europe et des pays comme les États-Unis, or le dialogue avec des pays considérés comme plus pauvres sur ces enjeux cruciaux est quasi inexistant. Pourtant, 85% des réfugiés ont trouvé protection dans un pays en développement.
Nos convictions
Il nous appartient aujourd’hui de changer les mentalités, de bousculer les politiques actuelles et de nous engager pour le renforcement des valeurs de solidarité aux frontières.
Nous plaidons pour l’application d’une gouvernance alternative des migrations qui permettrait à tous les Etats de coopérer pour définir des politiques migratoires plus justes. Nous soutenons des organisations partenaires locales basées dans le monde entier qui mènent des actions variées en faveur de la protection et de la défense des droits des personnes migrantes.
Soutenir ces pluralités d’actions fait notre force. Le travail commun est la clé du changement.
avec le CCFD – TERRE SOLIDAIRE
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Nous demandons aux Etats :
De tous coopérer entre eux pour mettre en place des politiques migratoires plus justes en n’excluant aucun pays du dialogue.De mettre en place des politiques migratoires plus respectueuses des droits humains.Sur le terrain
Nos partenaires agissent
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Justice climatique : Stop compensation carbone
Non aux fausses solutions pour le climatFace au dérèglement climatique, les multinationales rivalisent de fausses solutions sur leur neutralité carbone. Comment ? En plantant des arbres plutôt qu’en réduisant significativement leurs émissions de gaz à effet de serre.
Non, planter des arbres à l’autre bout du monde ne diminue pas l’impact des activités des plus gros pollueurs.
Oui, cela a des conséquences dévastatrices sur les populations les plus vulnérables et l’environnement.
1.5°C
c’est la limite qui sera franchie dans 10 ans
67 %
de hausse d’émissions de CO2
dans le monde entre 1990 et 2018.© William DupuyNos convictions
Les dérèglements climatiques révèlent l’impasse de notre modèle de développement.
L’eau, la terre, les forêts et l’air sont des biens communs trop précieux pour les laisser entre les mains de la finance et des multinationales.
Nous défendons une justice climatique fondée sur l’équité, la solidarité et le respect des humains.
Nos revendications pour une justice climatique
Pendant la COP 26, demander le retrait du secteur des terres de l’Article 6 de l’Accord de Paris. Nos terres doivent rester en dehors des mécanismes de compensation carbone et des marchés financiers.Privilégier des politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre, plutôt que des fausses solutions comme la compensation carbone.Soutenir les initiatives citoyennes, ici et là-bas, qui construisent une vraie transition écologique, sociale, alimentaire et économique.Partout dans le monde, nos partenaires se mobilisent pour dénoncer l’impact des programmes de compensation carbone.
Sur le terrain
Nos partenaires témoignent
© Gwenn DubourthoumieuF.A.Q : Pourquoi cette campagne ?
Bruxelles inondée, 50 °C au Canada … Les effets du dérèglement climatique sont de plus en plus visibles et affectent les populations du Sud comme du Nord.
Le CCFD-Terre Solidaire et ses partenaires, eux-mêmes témoins des ravages du réchauffement climatique, se mobilisent face à cette urgence. Leur objectif est de promouvoir des alternatives tournées vers l’écologie, la justice sociale et climatique.
À l’occasion de la COP26 qui se tiendra à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre 2021, le CCFD-Terre Solidaire sera présent pour faire entendre la voix des populations les plus affectées.
Bénévoles et partenaires unissent leurs forces pour porter cette campagne à travers de nombreuses mobilisations, partout en France et à l’international.
La neutralité carbone est l’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre (GES) et leur absorption par les “puits de carbone”. Ces derniers sont des réservoirs qui stockent (ou séquestrent), de façon naturelle ou artificielle, le carbone présent dans l’atmosphère.
Atteindre cette neutralité, c’est répondre à l’objectif du “zéro émission nette”, soit :
1 tonne émise – 1 tonne séquestrée = 0 émission.Et cela passe par deux leviers :
- réduire une partie des émissions à la source
- compenser les autres par la séquestration du carbone
Mais comme aucune répartition claire entre les deux n’a été définie, les entreprises misent essentiellement sur la compensation carbone pour atteindre cet objectif de neutralité.
Pour atteindre les objectifs de neutralité carbone, la compensation carbone est érigée comme la solution par de nombreuses multinationales.
Le mécanisme est simple : il consiste à compenser ses émissions de GES en finançant des projets de séquestration ou de réduction d’émissions de CO2.
Ainsi, sur les marchés carbone, les pollueurs peuvent acheter des “crédits carbone” aux bons élèves pour contrebalancer le CO2 qu’ils ont émis.
Sans être “mal”, planter des arbres pour compenser les émissions de GES est loin d’être une solution suffisante et présente de nombreuses limites :
- Seules les émissions de CO2 peuvent être compensées. Et même pour cela, il faudrait planter beaucoup d’arbres pour compenser l’ensemble de nos émissions. Cela nécessite des millions d’hectares et de nombreuses années avant que les arbres atteignent leur taille adulte et puissent accumuler l’équivalent du carbone émis. Pour aboutir, ce mécanisme nécessite du temps et de l’espace que nous n’avons plus.
- Le CO2 provenant des activités humaines s’ajoute à celui qui circule déjà naturellement dans l’atmosphère. Or, les arbres ont une capacité d’absorption limitée et les effets d’une sur-absorption peuvent avoir des conséquences désastreuses sur la biodiversité.
- Dès lors qu’un arbre brûle ou se décompose, il rejette automatiquement dans l’atmosphère l’ensemble du carbone qu’il séquestre. Or, comme nous avons pu le constater cette année, les dérèglements climatiques engendrent une hausse du nombre d’incendies forestiers.
La compensation est donc un processus lent, soumis aux aléas de la biodiversité en même temps qu’il la met en danger, et nous détourne des enjeux vitaux de préservation des forêts primaires et de réduction des émissions de CO2.
La compensation carbone – soit prétendre “gommer” ses émissions en plantant des arbres – est un leurre pondu par les lobbies des multinationales pour maintenir leurs activités tout en donnant l’impression de “faire leur part pour le climat”.
- Scientifiquement, ce n’est pas une solution viable : aucune étude sérieuse ne démontre que le carbone est durablement capté par les arbres ou dans les sols. De plus, une tonne de gaz émise n’équivaut pas à une tonne de gaz “compensée”.
- La compensation carbone ne peut pas être une fin en soi : elle doit se faire en complément d’une réelle politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre plutôt que de s’en détourner.
De nombreuses multinationales, avec la passivité ou la complicité des Etats, s’accaparent des milliers d’hectares de terres agricoles fertiles et nourricières, pour mener des projets de compensation carbone.
- Sur le plan des droits humains et de la biodiversité, les conséquences de l’accaparement de ces terres sont nombreuses et irréversibles : une mise à mal de la souveraineté alimentaire ; des populations et des communautés agricoles chassées de leurs terres et privées de leurs ressources, parfois dans la plus grande violence.
- Sur le plan écologique, la séquestration du carbone dans les sols, mais aussi dans les mers, menace de bouleverser ou de détruire irrémédiablement les écosystèmes.
Les populations qui polluent le moins sont celles qui payent le prix fort de la compensation carbone.
Les pays du Sud subissent déjà les revers de l’hyper-pollution des pays du Nord. Avec le mécanisme de compensation carbone, ils deviennent en plus “la poubelle à carbone” des gros pollueurs qui s’accaparent leurs terres pour séquestrer leurs émissions.
Et cela, dans des conditions injustes : le rachat des terres se fait bien souvent sans que les populations concernées n’aient leur mot à dire où qu’elles n’en voient la couleur, surtout dans les pays où règne la corruption.
Pendant ce temps, les Etats se dédouanent de toute responsabilité économique, sociale et civique. Ils entretiennent une politique d’abandon des souverainetés foncières et alimentaires.
Ce mécanisme est aussi injuste pour les consommateurs soucieux d’être responsable dans leur consommation, qui sont finalement dupés par les grandes entreprises qui transforment une pratique écologiquement douteuse en un argument marketing, proche de la publicité mensongère.
En plus d’accentuer les inégalités sociales et environnementales, la pandémie de la COVID-19 a montré l’urgence de transformer nos modes de production et de consommation pour limiter le réchauffement climatique.
Plutôt que de réformer en profondeurs nos systèmes, les Etats et les principaux pollueurs optent pour la politique de l’autruche en favorisant de fausses solutions pour le climat.
En effet, depuis l’Accord de Paris, les objectifs de “neutralité carbone” fleurissent chez nombre d’acteurs. Pourtant, les mécanismes promus pour y répondre interrogent et inquiètent.
D’une part, la mise en place de politiques et de financements publics réduisant réellement les émissions de GES dans les secteurs les plus émetteurs (énergie, industrie, aérien). Et non des mesures qui, en quelque sorte, cachent sous le tapis les émissions de gaz dues à l’activité humaine. Compenser ce n’est pas réduire.
D’autre part, ces mesures doivent intégrer une protection des droits humains et des écosystèmes, en incluant des garde-fous stricts et en créant une instance indépendante pour déposer des plaintes en cas de problème.
Enfin, une aide au développement de systèmes productifs locaux et territoriaux, sobres en carbone et porteurs d’une vraie transition écologique, sociale, alimentaire et économique.
Le CCFD-Terre Solidaire a mis les terres nourricières au centre de son action et milite pour qu’elles soient absolument exclues des mécanismes de compensation via les marchés carbone de l’Accord de Paris.
Pour réduire l’impact du secteur agricole et aider les agriculteurs à s’adapter au changement climatique, il est nécessaire d’adopter une transition vers l’agroécologie paysanne et solidaire.
C’est-à-dire, la promotion de systèmes alimentaires qui intègrent toutes les dimensions – sociétale, économique, politique, environnementale – au-delà des seules pratiques agricoles.
Promouvoir l’agroécologie, c’est soutenir :
- la protection de la biodiversité
- la gestion démocratique des territoires et de leur ressource
- l’égalité femme-homme, l’agriculture familiale et les droits des populations paysannes, qui sont en première ligne de la lutte contre la faim dans le monde
C’est pourquoi, le CCFD-Terre Solidaire est mobilisé depuis 60 ans, aux côtés de celles et ceux qui œuvrent pour fonder un nouveau modèle de développement et encourager les acteurs politiques et privés à faire de même.
Crise alimentaire : Le virus affame
D’ici fin 2020, jusqu’à 130 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de faim chronique en raison des impacts sociaux et économiques de la pandémie sur les 5 continents, soit 4 personnes par seconde.
Depuis 60 ans, le CCFD-Terre Solidaire lutte contre l’insécurité alimentaire pour un monde plus juste dans 70 pays. Ensemble, ne laissons pas la pandémie sanitaire se transformer en pandémie de la faim.
En 1 seconde
la COVID-19 fait 4 victimes
dans le monde.130 millions
de personnes souffriront de la faim
à cause de la pandémie, d’ici fin 2020.© CANVA© Eric GaraultLa pandémie de la faim
En quelques mois, la crise sanitaire a augmenté le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde, notamment dans les pays où l’État ne peut pas protéger les populations.
La faim, qui faisait déjà souffrir 690 millions de personnes dans le monde avant la crise du coronavirus, n’est pourtant pas une fatalité. Des solutions existent !
Nos convictions
Plutôt que de supporter un système productif industriel qui détruit les ressources naturelles, exploite les paysans, chasse les communautés de leurs terres, et encourage les conflits, nous pouvons tous ensemble, faire le choix de l’agroécologie.
Soutenons des modèles agricoles et alimentaires plus respectueux des droits humains et de l’environnement.
Sur le terrain
Nos partenaires agissent
© Catalina Martin-ChicoRejoignez-nous !
Je m’engageLa crise mondiale que nous traversons nous montre à quel point, d’un bout à l’autre de la planète, nous sommes liés. Vous aussi vous souhaitez agir pour une plus grande solidarité et une plus grande humanité ?
Rejoignez notre combat en faveur de la souveraineté alimentaire !
Enterrons l’accord UE-Mercosur
Pour les droits humains et le climat abandonnez l’accord UE-Mercosur !Après 20 ans de négociation, l’accord UE-Mercosur est conclu en juin 2019. Celui-ci vise à libéraliser le commerce entre l’Union Européenne et les pays du Mercosur (Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay).
Mais cet accord est surtout la promesse du renforcement du secteur de l’agro-industrie, et de menaces pour les défenseurs des droits humains et de l’environnement dans les pays du Mercosur, en l’absence de tout débat public.
Vous trouvez cela juste ? Nous non plus !
Aux côtés de Greenpeace et de nos partenaires locaux, nous nous mobilisons pour que l’État français cesse d’ignorer les alertes, tant des écologistes que des acteurs du monde agricole, et se retire de cet accord lourd de conséquences pour le climat, la biodiversité et les droits humains.
780 millions
de personnes concernées par
les conséquences de cet accord.40 à 45 Mds
d’euros d’importations et d’exportations,
c’est le volume d’échanges
couverts par cet accord.© CanvaPhoto d’illustration © CanvaL’accord UE-Mercosur est le plus important accord de libre-échange conclu par l’Union européenne.
Avec cet accord, l’Union européenne s’apprête à accorder un chèque en blanc aux multinationales pour faire exploser le commerce transatlantique entre ces deux régions, aux dépens de toute considération sociale et environnementale.
Enfants Madiha © Eric Garault/CCFD-Terre SolidaireNos convictions
Alors que la transition de notre modèle économique est plus que jamais nécessaire pour assurer la justice sociale et climatique, cet accord promet d’accroître des dynamiques mortifères.
Mobilisons-nous contre le risque de voir l’accord ratifié par le Conseil de l’Union Européenne !
Quelles sont les risques de l’accord UE-Mercosur pour le climat ?
Explosion des quotas de bœuf, de soja destiné à l’alimentation animale et d’éthanol importés, avec un impact direct sur la déforestation.Levée des droits de douane sur les pesticides vendus par les Européens, pour une utilisation encore plus massive dans les pays du Mercosur.Quelles sont les risques de l’accord UE-Mercosur pour les droits humains ?
Pression massive sur les territoires autochtones et les écosystèmes dans les pays du Mercosur.Absence de mécanisme permettant aux populations affectées par les activités des entreprises d’obtenir justice devant les tribunaux.© Ana Carolina de LimaProtégeons les forêts, les droits humains et le climat!
”
Pour s’opposer à cet accord UE-Mercosur dont l’impact sur les forêts, le climat et les droits humains serait désastreux, des actes sont nécessaires. Monsieur le Président Emmanuel Macron, vous devez vous y opposer et vous assurer que cet accord de commerce négocié entre l’Union européenne et le Mercosur soit rejeté par les États membres de l’UE et définitivement enterré.
“
Sur le terrain
Nos partenaires témoignent
Expertise
Nos rapports
Campagne Carême 2020
Le temps des solutionsLa crise sanitaire que nous traversons ne connaît pas de frontière et nous fait craindre le pire pour les populations qui n’auront pas les moyens de se soigner et de mettre en place des mesures préventives.
Engagés dans la lutte contre les causes de la faim et la préservation de la planète avec les organisations ou les communautés locales dans plus de 60 pays, nous sommes témoins de l’urgence de la situation.
Heureusement, aucune pandémie n’a vaincu l’espérance !
1/3
des émissions de gaz à effet de serre
provient du système agricole actuel.70 % à 90 %
de la déforestation est due
aux plantations industrielles.© William Dupuy© Gwenn DubourthoumieuChanger de système agricole et alimentaire : une nécessité vitale
La crise sanitaire sans précédent que nous vivons, nous rappelle l’urgence de sortir de ce système industriel mondialisé pour nous tourner vers des modèles alternatifs plus respectueux et capables de nourrir toutes les populations.
Urgence de revoir nos modèles de production et de consommation. Urgence de repenser notre système agricole et alimentaire. Urgence surtout de proposer des solutions qui existent et qui ont fait leur preuve.
semence2.jpgL’heure de l’agroécologie a sonné
A l’œuvre auprès des 500 organisations partenaires locales que nous soutenons sur les différents continents, nous nous mobilisons pour promouvoir un modèle de production durable, résilient et respectueux de l’environnement et des droits humains.
L’agroécologie paysanne et solidaire : seule solution capable de nourrir les populations tout en respectant la planète et les droits humains.
avec le CCFD – TERRE SOLIDAIRE
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