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Haïti – Iteka

L’histoire vraie d’Ovalson, les manguiers de la prospérité

Sortir de la pauvreté à Haïti semble une utopie. Entre les cyclones, les tremblements de terre, le choléra, les saisons des pluies sans pluie, la crise politique qui n’en finit pas… Le pays est associé à tous les maux. Ovalson, comme de nombreux jeunes, a choisi de ne pas se laisser aller à la dérive.

Quel avenir possible ?

Ovalson est né à Haïti là où 60% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour. Ici le taux de chômage avoisine les 65%. Le pays est régulièrement ravagé par les séismes et les ouragans et les efforts des habitants pour se relever sont ralentis par l’instabilité politique. En 2019, on estimait qu’il y avait 3,7 millions d’habitants qui souffraient d’insécurité alimentaire. Aujourd’hui ce sont 4,1 millions d’habitants. Les perspectives d’avenir sont peu enthousiasmantes pour les jeunes.
Les parents d’Ovalson sont des petits paysans qui cultivent la mangue. Ils n’ont pas beaucoup de moyens pour vivre, mais ils ont décidé que l’argent durement gagné avec cette culture servirait à envoyer leurs cinq enfants à l’école.

Apprendre à franchir les obstacles

Ovalson souhaite participer au développement de la ferme. Après sa scolarité il se rapproche de ITECA. Un organisme soutenu par le CCFD-Terre Solidaire qui aide les mouvements paysans à se former et à se développer. Sous l’impulsion de l’association, il découvre que l’agriculture est un métier en pleine évolution. Il se perfectionne. Il apprend à créer une pépinière, à optimiser les plantations de vergers, à respecter les normes de certification biologique. Il participe à l’université d’été, une initiative conjointe d’ITECA et de trois autres organisations haïtiennes, qui offre aux militantes et militants des mouvements sociaux et populaires haïtiens un espace de formation, de débat et de réflexion, en particulier autour de la question d’économie sociale et solidaire. Il élargit ses connaissances, prend conscience que l’agriculture peut être une source de développement pour tout le territoire et pas uniquement pour lui et sa famille.

Envisager le futur avec enthousiasme

Cette soif d’apprendre et de partager la connaissance lui a permis de faire prospérer la petite exploitation. Aujourd’hui, le verger cultivé par la famille d’Ovalson compte plus de 60 manguiers dont 40 donnent des fruits, tandis qu’à Gros Morne, avec l’aide de ITECA, une coopérative de productrices et de producteurs de mangues a vu le jour : KOPKOMGM. Un de ces premiers projets a permis à mille paysannes et paysans de se doter de vergers spécialisés et de centres de collecte. Aujourd’hui, après une décennie d’existence,
la coopérative accompagne plus de 2 000 agricultrices et agriculteurs. Elle est devenue l’organisation paysanne de la filière de la mangue la plus opérationnelle de la région.
Pour Ovalson, le changement passe nécessairement par l’école. Elle est la clé d’un monde plus ouvert dans lequel chacun peut s’épanouir, subvenir à ses besoins, améliorer ses conditions de vie et accéder à des soins. Bref accéder

Haïti – Iteka

Sortir de la pauvreté à Haïti semble une utopie. Entre les cyclones, les tremblements de terre, le choléra, les saisons des pluies sans pluie, la crise politique qui n’en finit pas… Le pays est associé à tous les maux. Ovalson, comme de nombreux jeunes, a choisi de ne pas se laisser aller à la dérive.

Bakary Mauritanie

Sortir de la pauvreté à Haïti semble une utopie. Entre les cyclones, les tremblements de terre, le choléra, les saisons des pluies sans pluie, la crise politique qui n’en finit pas… Le pays est associé à tous les maux. Ovalson, comme de nombreux jeunes, a choisi de ne pas se laisser aller à la dérive.

Bakary Mauritanie

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Bakary Mauritanie

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