• Qui sommes-nous ?
    • Retour
    • Qui sommes-nous ?
    • La gouvernance
    • Les rapports institutionnels
  • Nos combats
    • Retour
    • Nos combats
    • Paix et vivre ensemble
    • Souveraineté Alimentaire
    • Migrations Internationales
    • Justice Economique
  • Nos partenaires
    • Retour
    • Nos partenaires
    • Nos programmes
    • Nos projets
  • Actualités
    • Retour
    • Actualites
    • Nos dossiers thématiques
    • magazine échos du monde
    • Revue de presse
  • Qui sommes-nous ?
    • Retour
    • Qui sommes-nous ?
    • La gouvernance
    • Les rapports institutionnels
  • Nos combats
    • Retour
    • Nos combats
    • Paix et vivre ensemble
    • Souveraineté Alimentaire
    • Migrations Internationales
    • Justice Economique
  • Nos partenaires
    • Retour
    • Nos partenaires
    • Nos programmes
    • Nos projets
  • Actualités
    • Retour
    • Actualites
    • Nos dossiers thématiques
    • magazine échos du monde
    • Revue de presse
J'agis Je donne
  • retour
  • EN
  • A Gaza : aider les populations à raconter leur histoire

    La récente flambée de violences questionne à nouveau l’avenir des populations gazaouis sous occupation israélienne. Au lendemain du cessez le feu à Gaza, nous faisons le point sur la situation avec Joséphine Picart, chargée de mission au CCFD-Terre Solidaire.

    © CPL
    Activité socio-culturelle organisée par la CPL © CPL

    L’escalade de violence entre la bande de Gaza et Israël, n’est autre que le fruit d’une colonisation israélienne multiforme qui dure depuis des décennies.

    Le blocus de la bande Gaza, la colonisation en Cisjordanie, le déplacement forcé des populations palestiniennes et les discriminations à leur égard, forment les différents pans de la politique coloniale israélienne.

    Mais pour comprendre les enjeux du conflit, il est nécessaire d’envisager l’occupation sous une perspective globale et historique afin de comprendre que le récent cessez-le-feu est loin d’être une solution pérenne à la résolution du conflit.

    La bande de Gaza est sous blocus depuis presque quatorze ans : c’est une punition collective illégale selon le droit international.

    Agir en territoire occupé

    Depuis plus de cinquante ans, le CCFD-Terre Solidaire intervient dans la région israélo-palestinienne en soutenant l’action de nombreux partenaires.

    Sur le territoire occupé de la bande de Gaza, les actions de nos partenaires, La CPL et Filastiniyat, sont principalement axées autour des enjeux qui touchent la jeunesse et les femmes. Leurs objectifs : aider les Palestiniens à écrire leur histoire et à revendiquer leurs droits.

    “Avoir 13 ans à Gaza, c’est déjà avoir connu quatre guerres !”

    Joséphine Picart, chargée de mission.

    Soutenir la jeunesse et les femmes gazaouis

    La CPL (Culture et Pensée Libre), œuvre principalement autour de la jeunesse. C’est un enjeu majeur car : ” avoir 13 ans à Gaza, c’est déjà avoir connu quatre guerres ! “.

    L’objectif de l’association est de les aider à devenir les citoyens de demain. Pour ce faire, elle offre un soutien psychologique important et tout un panel d’activités tels que du soutien scolaire ou des activités récréatives.

    Filastiniyat, dont leurs locaux ont été récemment bombardés par les tirs israéliens, offrent quant à eux, un accompagnement important auprès des femmes journalistes, qui souffrent à la fois de l’occupation et du patriarcat.

    Lire aussi :

    • Palestine : les femmes journalistes à l’assaut d’une société conservatrice

    Pour aller plus loin :

    • Il faut mettre fin à l’occupation illégale de la Palestine
    • Comprendre la colonisation à Jérusalem en trois minutes
  • “Dans le ciel sombre de Palestine brille quelques étoiles”

    Diffusé le 11 Décembre, à réécouter en ligne

    Durée 28 min

    Réalisé par l’équipe du réseau Palestine du CCFD-Terre Solidaire de l’Ain dans le cadre de l’émission RCF “Eglise en marche”, ce podcast décrit l’action de partenaires du CCFD-Terre Solidaire en Palestine et en Israël.

    Le ciel de Bethléem et de toute la région est sombre, souffrances, violences, démolitions, expulsions. Mais quelques étoiles brillent : envers et contre tout, des hommes, des femmes, des enfants, refusent de perdre espoir et mènent des actions pour faire régner la justice, le respect des droits humains pour qu’un jour une paix puisse faire resplendir le ciel.

    Présenté par Bernadette Bardet

  • Migrations : la société civile se mobilise contre les dérives sécuritaires aux frontières

    Pour la Journée Internationale des personnes migrantes, Solène Bedeaux, Chargée de mission Migrations, nous éclaire sur la situation dramatique des personnes migrantes aux frontières européennes et françaises. Avec elle, découvrons les actions de la société civile qui se mobilise face à l’inaction des pouvoirs publics.

    © Patrick Bar
    © Patrick Bar

    Aux frontières : un passage de plus en plus dangereux

    Le durcissement des politiques sécuritaires aux frontières expose les personnes sur la route migratoire à des situations de plus en plus dangereuses, souvent au péril de leurs vies.
    À la frontière franco-italienne, de nombreuses associations briançonnaises pallient à l’inaction de l’État depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, « la situation est telle que l’ONG Médecins sans frontières (MSF) a dû installer une tente d’urgence, jusque-là réservée aux crises humanitaires internationales ».

    Face au silence étatique, agir en faveur d’un accueil digne

    Le CCFD-Terre Solidaire, avec les organisations partenaires qu’elle soutient localement, a décidé de renforcer son action aux zones frontières pour lutter contre les violences qui interviennent trop fréquemment dans ces zones « de non-droit ».
    À Briançon, Tous Migrants a récemment déposé un recours en justice pour qu’un lieu d’hébergement pérenne soit enfin financé. Une demande restée lettre morte à ce jour.
    À Calais, la Plateforme des Soutiens aux Migrants et Migrantes (PSM) se mobilise quotidiennement auprès des personnes migrantes et tente de favoriser un dialogue avec le gouvernement pour obtenir des solutions. En vain, malheureusement.

    Journée Internationale des personnes migrantes : mobilisons-nous !

    Pour réveiller les pouvoirs publics de leur inaction face aux réalités que vivent les personnes sur la route migratoire, la société civile se mobilise le 18 décembre prochain, partout en France, à l’occasion de la Journée internationale des personnes migrantes.
    À Briançon, Tous Migrants organise la « Faites de la fraternité ». Un forum des associations et plusieurs conférences sur les migrations auront lieu dans toute la ville.
    Au niveau National, plusieurs mobilisations se tiendront, comme celle prévue à Paris, place de la Concorde, suite à l’appel de la campagne Antiracisme et Solidarité.

    « Venez nombreux et nombreuses à ces moments de rencontres et d’échanges, et faisons vivre ensemble une autre vision de l’accueil et de la solidarité ».

    Ecouter aussi :

    Journée mondiale du migrant et du réfugié : immersion à la frontière franco-italienne (podcast)

    Migrations : une journée avec les associations engagées sur le terrain dans les environs de Calais (podcast)

  • Retour de mission : un café avec… (podcast)

    Après deux ans d’absence à cause du Covid 19, les chargés de mission géographique retournent sur le terrain à la rencontre des partenaires que nous soutenons.
    Le temps d’un café, écoutez leur récit !

    Au Liban, le sourire d’Albert

    Plongée dans un pays qui est passé des espoirs de la révolution à une crise économique, financière, et politique telle qu’elle a fait basculer 50% de la population dans la pauvreté et qu’une frange croissante de la population n’a désormais plus de quoi se nourrir.
    L’espoir serait-il mort au pays du Cèdre ?
    Tout juste rentrée du Liban, Eléonore Fallot, chargée de mission Moyen-Orient, raconte sa visite sur le terrain et une rencontre qui l’a fortement marquée…

    En Colombie, la voix des femmes

    Martin Willaume, chargé de mission pays andins, nous plonge dans la région de Necocli au bord de la côte Caraïbes.
    Il raconte sa rencontre organisée par l’organisation colombienne Ilsa, qui aide les communautés isolées à défendre leurs droits.
    A travers ses mots, nous entendons la voix des femmes se frayer un courageux chemin de lutte.

    En Mauritanie, le maire et les jeunes

    Jessica Pascal, chargée de mission pour le Sahel, raconte sa rencontre avec des organisations de jeunes et un maire engagé dans les dialogue avec elles.
    En Mauritanie, 60% de la population a moins de 25 ans, mais les occasions pour les jeunes de s’exprimer et de se distraire sont rares.
    Jessica nous embarque dans une soirée culturelle détonante : au programme, rap mauritanien, défilé de mode et débat autour de la possibilité du rêve.

    Au Mexique, la cérémonie maya

    En partant faire sa première mission à la rencontre des organisations partenaires que nous soutenons au Mexique, dans la région du Chiapas, Jules Girardet ne s’attendait pas du tout à se retrouver dans une situation aussi incongrue.
    Bien sur, il savait que le Chiapas est la région la plus pauvre du Mexique. Bien sur, il savait que c’est une région où plus de 60% de la population est d’origine indigène. Il avait aussi beaucoup lu sur les luttes menées par les communautés indigènes dans un territoire gangréné par la corruption et la violence.
    Mais il n’avait pas du tout imaginé ce qu’il allait vivre : se retrouver physiquement et spirituellement plongé au cœur d’une cérémonie maya…

    Réalisation : Sidonie Hadoux
    Mixage : Aurélien Menu
    Retrouvez aussi nos podcasts Retour de mission sur vos plateformes habituelles :
    Deezer
    Apple Podcast
    Spotify
    Podcast addict

  • En Afrique, « la Caravane Ouest africaine » fait bouger les lignes

    A l’occasion de la Journée mondiale pour les droits humains, Isabelle Manimben, Responsable du Pôle Afrique, nous présente une mobilisation citoyenne assez originale : la Caravane Ouest Africaine pour la Terre, l’Eau et les Semences, traverse l’Afrique de l’Ouest pour défendre les droits des communautés locales.

    © Patrick Piro / CCFD-Terre Solidaire

    Une Caravane itinérante pour dénoncer l’accaparement des ressources

    Du 20 novembre au 11 décembre, la Caravane Ouest africaine entreprend son itinéraire du Sénégal à la Sierra Leone en passant par la Guinée.

    Tout au long de leur périple, les 300 caravaniers venus de 15 pays d’Afrique, scandent le slogan : « Notre terre, notre vie », pour dénoncer l’accaparement des terres et des ressources par les multinationales et les élites nationales.

    Cette initiative, qui voit le jour pour la 3ème fois, est portée par le collectif de la Convergence Ouest-africaine des luttes pour la Terre, l’Eau et les Semences paysannes, qui rassemblent 300 participants, issus d’organisations paysannes et de mouvements sociaux mobilisés pour défendre les droits des communautés locales.

    Une initiative qui fait bouger les lignes

    L’objectif de cette mobilisation ? A chaque étape, interpeller les pouvoirs publics sur les réalités qui impactent les communautés locales pour obtenir des lois qui les protègent.

    Par exemple, en Guinée, la Caravane met en lumière les impacts de l’extraction minière sur les communautés locales et porte la problématique de l’accès des femmes à la terre.

    Cette mobilisation de grande ampleur, permet de montrer la détermination des populations à défendre leurs terres. Mais surtout, elle permet de faire bouger les lignes !

    Les membres de la Convergence ont pu rencontrer les Présidents de la Guinée-Bissau et de la Guinée Conakry pour leur remettre leurs recommandations. Au Mali, ils ont réussi à influencer la loi sur la gestion des terres pour sécuriser les droits coutumiers des communautés.

    Lire aussi :
    Des paysannes et paysans en marche pour leurs droits

  • Les Balkans au cœur d’un chantage anti-migratoire de l’Union Européenne

    Le long de la route des Balkans, les personnes exilées sont victimes de violences et de violations de leurs droits. En cause, la stratégie de l’UE d’externaliser ses frontières. C’est ce que décrypte le rapport « Exil sans fin » publié par notre partenaire Migreurop. Sophie-Anne Bisiaux, l’auteure, nous éclaire sur ce travail de terrain qu’elle a mené.

    Le long de la route des Balkans © Sophie-Anne Bisisaux

    Les personnes migrantes victimes d’un exil sans fin ponctué de violences

    Sophie-Anne Bisiaux, juriste et chercheuse pour le Réseau Migreurop, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, a remonté pendant plus de 3 mois la route des Balkans de la Bosnie-Herzégovine jusqu’à l’Albanie en passant par la Macédoine ou encore la Serbie.

    Elle a été témoin de la situation dramatique dans laquelle se trouvent les personnes exilées, bloquées aux portes d’une Europe forteresse et victimes de nombreuses violences par les autorités des Balkans, nouveau « chiens de garde » de l’Europe.

    « Ce que j’ai vu, ce sont des personnes entassées dans des camps insalubres, d’autres ensanglantées après avoir été refoulées illégalement par des garde-frontières violentes ».

    L’UE sous-traite des pratiques de refoulements violents

    De ses observations et de ses entretiens avec divers acteurs et personnes exilées, elle décrypte, dans son rapport le chantage anti-migratoire et la stratégie de l’Union Européenne d’externaliser ses frontières.

    En fournissant aux pays des Balkans des moyens financiers, techniques et opérationnels, l’Europe vise à se décharger de ses responsabilités en matière d’accueil, participe de manière directe à ces pratiques de refoulements violentes et promeut une vision ultrasécuritaire des migrations.

    « Et je pense que cela nous intéresse, car il s’agit de l’argent du contribuable européen qui est utilisé pour mettre en œuvre des politiques inhumaines, racistes et meurtrières ».

    “Invasion” aux portes de l’Europe ou image “fantasmée”

    En conclusion de ce travail d’enquête, Sophie-Anne Bisiaux vise à défaire l’image exagérée d’une « invasion » aux frontières européennes » loin de la réalité qu’elle a observée.

    « On parle en réalité de quelques milliers de personnes qu’il serait facile d’accueillir. L’accueil étant non seulement une obligation mais également une chance pour le pays d’accueil, comme cela est prouvée depuis longtemps ».

    Pour aller plus loin :
    Lire le rapport : Exil sans fin : chantage anti-migratoire le long de la route des Balkans

  • Au Maroc : lutter contre les préjugés qui menacent les droits des femmes

    Pour la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Alice Champseix, chargée de mission Maghreb, nous fait découvrir l’action de notre partenaire, Quartiers du Monde, qui se mobilise auprès des femmes marocaines, trop nombreuses à être victimes d’abus.

    Une société discriminante envers les femmes

    Au Maroc, plus de 60 % des femmes ont subi des violences physiques, sexuelles, économiques ou psychologiques, en 2009.

    Face à cette situation critique, de nombreuses associations de défense des droits des femmes ont mené une lutte conjointe qui a permis l’obtention, en 2018, d’une loi pour leur apporter plus de protection. Une loi qui reste néanmoins lacunaire, notamment sur le financement des réformes.

    La violence à leur égard est aussi alimentée, par le poids des normes sociales qui entravent leur liberté dans tous les domaines et notamment professionnel. Au Maroc, le taux de participation des femmes à la vie active, est l’un des plus bas du monde et régresse. Et pour la plupart de celles qui travaillent, leur emploi est synonyme de précarité.

    « Au cours d’une de mes missions au Maroc, j’ai rencontré des ouvrières agricoles qui travaillent jusqu’à 14h par jour, avec des rémunérations au-dessous du seuil légal, sans couverture sociale, sans congé maternité, sans retraite ».

    Faire évoluer les mentalités grâce à la pédagogie

    Notre partenaire local, Quartiers du Monde, se mobilise pour faire respecter le droit des femmes et permettre une amélioration de leurs conditions d’existence.

    L’association agit aussi bien au niveau des politiques publiques pour faire bouger les lois, qu’au niveau sociétal et individuel pour faire évoluer les mentalités.

    Par exemple, l’association a développé un jeu pédagogique à destination de collégiens, pour les amener à se questionner et à déconstruire les stéréotypes discriminants qu’ils intériorisent dès leur plus jeune âge.

    A terme, Quartiers du Monde, vise l’inclusion de ces outils dans les programmes scolaires.

    Pour aller plus loin :
    Au Maroc, jouer pour comprendre les enjeux de l’émancipation des femmes

  • La Finance Solidaire : l’épargne au service du bien commun (podcast)

    À l’occasion de la semaine de la Finance Solidaire, Bruno Fieux, président de la commission du développement des ressources, nous éclaire sur l’épargne solidaire, qui permet d’améliorer les conditions de vie de nombreuses communautés.

    © Julien Deconinck / CCFD-Terre Solidaire

    Placer ses intérêts financiers au service de la solidarité internationale

    La finance solidaire est un outil de placements financiers au service du bien commun, permettant à chacun de mieux vivre. Elle s’intéresse à l’impact sur la société, contrairement à la finance traditionnelle, qui se caractérise par la recherche de la rentabilité et de l’enrichissement personnel.

    « La finance solidaire, c’est replacer l’humain au cœur de l’économie »

    Depuis plus de 30 ans, le CCFD-Terre Solidaire met en place des produits financiers de partage. C’est le cas de l’épargne solidaire, qui permet à des épargnants de faire don de tout ou d’une partie des intérêts de son épargne à l’association.

    Ces dons, ensuite reversés à des organisations partenaires, permettent de soutenir plus de 600 projets de solidarité internationale.

    « Au bout de la chaîne, cela va permettre à une cheffe de famille d’ouvrir un petit commerce, de lancer un élevage, de produire et vendre des semences ».

    Grâce à l’épargne solidaire : soutenir les familles paysannes au Sénégal

    Un exemple. Grâce à la Finance Solidaire, nous soutenons les actions de la Fongs (Fédération des Organisations Non Gouvernementales Sénégalaises), qui améliore la qualité de vie de nombreuses familles paysannes sénégalaises grâce au développement de l’agroécologie.

    Son action repose sur trois axes :

    • La formation des paysans et paysannes aux pratiques durables comme : la fabrication d’engrais biologique, le compostage, l’association de cultures et l’utilisation des déchets d’élevage.
    • L’accompagnement dans la reconstitution de leur capital de semences local, pour leur permettre de retrouver leur autonomie face aux multinationales comme Monsento, qui tentent d’introduire des semences OGM en Afrique de l’Ouest.
    • L’obtention de micro-crédits.

    La Fongs soutient ainsi plus de 2 millions de personnes, dont 65 % de femmes.

    Pour en savoir plus sur l’Epargne Solidaire

  • COP26 : porter la voix des pays du Sud (Podcast)

    Dimanche 31 octobre démarre la COP26 à Glasgow : un rendez-vous très attendu pour répondre à la crise climatique. Myrto Tilianaki, chargée de plaidoyer Climat, sera présente pour défendre la justice climatique et porter la voix des pays du Sud.

    © Eric Garault / CCFD-Terre Solidaire

    COP26 : un sommet décisif pour le climat

    Jusqu’au 12 novembre, les Etats se réuniront autour de la table des négociations pour trouver des solutions face à l’urgence climatique.

    L’un des principaux enjeux de ce sommet concerne les règles d’application de l’Accord de Paris pour répondre à l’objectif de limiter le réchauffement en dessous de 1,5 °C.

    “Car, aujourd’hui, nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire. Les Etats, surtout ceux qui émettent le plus n’ont pas décidé de réduire suffisamment leurs émissions”.

    Entreprises, collectivités locales et ONGs, dont le CCFD-Terre Solidaire, seront également présents pour assister aux discussions et influencer les décideurs.

    “C’est donc un moment essentiel pour trouver des solutions globales, fondées sur des expériences locales et porter la voix des pays et des communautés les plus impactées”.

    Le CCFD-Terre Solidaire est présent pour influer de vraies solutions climatiques

    Par la voix de nos chargées de plaidoyer, Myrto Tilianaki et Jeanne-Maureen Jorand, nous nous mobilisons pour défendre la justice climatique.

    Il s’agit d’une part, d’alerter les décideurs politiques sur les fausses solutions climatiques : comme la compensation carbone qui ne permet pas de répondre à l’urgence de la situation et qui impacte les pays du Sud.

    “On demande aux Etats de ne pas cautionner ces pratiques, car les impacts pour les droits humains et la biodiversité pourraient être dévastateurs”.

    Et d’autre part, de porter la voix des pays du Sud, qui sont les plus impactés mais qui ne peuvent pas être présents à la COP26 en raison de la pandémie et notamment du manque d’accès aux vaccins. C’est le cas d’un tiers des îles du Pacifique.

    “Leur participation à la COP26 est une question de justice climatique ! “.

    Pour aller plus loin : COP 26 : tout ce qu’il faut savoir sur le prochain rendez-vous climat (FAQ)

  • Au Mozambique : lutter contre les méga-projets extractifs

    Le Mozambique, pays riche en ressources fossiles, est victime de la convoitise de l’industrie extractive. Avec Charlotte Kreder, chargée de mission Afrique, découvrons la lutte de Justiça Ambiental ! pour défendre l’environnement et les communautés impactées.

    Des activités extractives lourdes de conséquences

    Dans la Province de Tete au Nord-ouest du Pays, riche en charbon, ou dans la Province de Cabo Delgado, riche en ressources gazières, les populations sont celles qui paient le prix fort des activités extractives.

    Elles perdent leurs terres, leur accès aux rivières et sont victimes de nuisances considérables, comme le bruit ou la pollution de l’eau et des terres.

    En 2017, j’ai pu visiter la zone de Cabo Delgado et j’ai rencontré plusieurs communautés qui avaient été expulsées de leurs terres et perdues leurs accès à la mer pour faire place aux projets gaziers.

    Les entreprises multiplient les (fausses) promesses, que ce soit en matière d’indemnisations, de création d’emplois ou de construction d’infrastructures qui ne voient jamais le jour.

    Sur le plan environnemental, l’extraction de ces ressources fossiles renforce une crise climatique dans l’un des pays les plus vulnérables aux dérèglements climatiques.

    Pour aller plus loin : Mozambique : les communautés contre la plaie du charbon

    JA ! se mobilise pour défendre les droits des populations

    Face aux impacts néfastes de ces méga-projets, l’association Justiça Ambiental ! (JA !), que nous soutenons, se mobilise pour dénoncer des pratiques qui portent préjudice aux droits des communautés et à l’environnement.

    Son action repose sur plusieurs leviers :

    • L’appui aux communautés pour la défense de leurs droits. Par exemple par le suivi des impacts des méga-projets, en leur apportant des informations juridiques et en leur permettant d’accéder aux autorités gouvernementales et aux médias.
    • Favoriser les solidarités entre les communautés impactées par ces méga-projets dans différentes zones, et les aider à mettre en avant des alternatives de développement.
    • Mener des actions de plaidoyer auprès d’instances internationales pour porter l’attention sur les difficultés vécues au niveau local. Par exemple, JA ! est très impliqué dans les négociations d’un traité des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits humains.

    On est dans un rapport de David contre Goliath, mais grâce à cet accompagnement, les communautés se sentent plus fortes pour résister.

  • En Colombie : protéger les communautés d’Amazonie de la compensation carbone

    Dans l’Amazonie colombienne, la compensation carbone fragilise les populations et l’environnement. Avec Martin Willaume, chargé de mission Amérique Latine, découvrons l’action de l’association, Censat Agua Viva, qui lutte contre les impacts de cette fausse solution climatique.

    Censat Agua Viva © Damien Cousin / CCFD-Terre Solidaire

    La compensation carbone : une nouvelle menace en Colombie

    L’Amazonie colombienne est en proie à de nombreuses menaces pour les droits humains et l’environnement.

    Cinq ans après la signature de l’Accord de Paix, la violence est toujours omniprésente. Pour la deuxième année consécutive, la Colombie détient le triste record du nombre d’assassinats de défenseurs de l’environnement : 65 en 2020.

    La déforestation est toujours une problématique environnementale majeure en raison des élevages intensifs, des monocultures ou de l’exploitation du pétrole et des minerais.

    A ces deux menaces, s’ajoutent celle de la compensation carbone : une fausse solution aux multiples conséquences pour les populations et la biodiversité.

    Des entreprises rachètent aux communautés locales leurs terres pour les sanctuariser et les transformer en puits de carbone. En conséquence, les populations ne peuvent plus chasser ou pratiquer leur agriculture et sont contraintes de quitter leurs terres.

    Censat Agua Viva se mobilise pour protéger les populations et l’environnement

    Notre partenaire, Censat Agua Viva, agit à plusieurs niveaux pour protéger l’environnement et les droits humains de ce fléau.

    Premièrement, l’association mène un travail de recherche pour informer et dénoncer les impacts de cette prétendue « économie verte » sur les populations locales et l’environnement.

    Deuxièmement, elle vise à alerter l’opinion publique et les instances politiques pour faire changer les lois et protéger l’Amazonie.

    Enfin, l’association accompagne les communautés amazoniennes victimes de ces contrats et informe celles qui s’apprêtent à les signer pour les éclairer dans leur choix.

    L’action de Censat Agua Viva ne se limite pas seulement à un rôle de dénonciation. L’association vise également à travailler avec ces communautés à la recherche d’alternatives de gestion durable de la forêt grâce à des solutions comme l’agroforesterie.

    Lire aussi : Retour ligne automatique
    « Colombie : la compensation carbone ne sauve pas la forêt ! »

    Découvrez notre campagne : Stop Compensation !

  • La compensation carbone ne peut pas être la “norme” de l’action climatique

    Myrto Tilianaki, chargée de plaidoyer Souveraineté Alimentaire et Climat, a écrit un rapport qui analyse et dénonce l’inaction climatique de 3 multinationales françaises. Elle nous explique pourquoi, à l’approche de la COP26 où elle sera présente, il faut lutter contre la normalisation des “fausses solutions” pour le climat.

    L’écosystème unique des marais du sud de l’Irak est aujourd’hui menacé par le réchauffement climatique. Les populations locales subissent de plein fouet les dégradations de leur environnement © Roberta Valerio / CCFD-Terre Solidaire

    “Compenser ne veut pas dire réduire”

    Dans son dernier rapport, “Compensation carbone : tout sauf neutre !”, le CCFD-Terre Solidaire pointe du doigt l’inaction climatique de Nespresso, TotalEnergies et Air-France.

    Tout en continuant leurs activités polluantes, ces 3 multinationales prétendent agir en faveur du climat grâce à la compensation carbone. “Elles vont planter des dizaines de millions d’arbres en espérant que cela réussisse à annuler leurs émissions”.

    Or, ce mécanisme n’est autre qu’une “fausse solution” inefficace et dangereuse pour les droits humains et la biodiversité. “Compenser ne veut pas dire réduire”.

    TotalEnergies s’engage à planter des arbres, mais à quel prix ?

    Pour compenser ses émissions de gaz à effet de serre (GES), le géant pétrolier TotalEnergies prévoit un projet de plantation d’acacias de 40 000 hectares sur les plateaux de Batéké, à l’Ouest de la République du Congo.

    “Nous demandons aux Etats de ne plus cautionner ces pratiques”

    Retour ligne automatique
    Or, cette “fausse promesse” pour le climat menace de perturber l’écosystème et les populations qui dépendent de ces terres.

    De plus, d’après nos informations, les populations locales n’auraient toujours pas été consultées en vue de ce projet : ce qui représente une violation de leurs droits.

    Pour aller plus loin : Le faux nez vert de TotalEnergies

    COP26 : l’heure n’est plus aux fausses solutions !

    Notre chargée de plaidoyer, Myrto Tilianaki, sera présente lors de la COP26 pour alerter sur les dangers que fait peser la compensation carbone sur le climat, la biodiversité et les droits humains.

    “Il ne faut pas que cette compensation devienne une norme. Nous demandons aux Etats de ne pas cautionner ces pratiques”.

    Face à la crise climatique, il n’y a qu’une seule solution : la réduction réelle de nos émissions de GES.

    Pour aller plus loin :
    Tout sauf neutre ! 3 multinationales au service de l’inaction climatique (Rapport)
    Découvrez notre campagne : Stop compensation !
    Stop compensation carbone : pourquoi cette campagne ? (FAQ)

Je reste informé ! Je m'abonne à la newsletter

Je m'abonne
loader
Utilisation des données

Respect des garanties rgpd

Les données communiquées via ce formulaire sont collectées avec votre consentement et sont destinées au CCFD-Terre Solidaire en sa qualité de responsable du traitement.
Elles sont destinées à la direction du développement des générosités pour vous envoyer notre actualité et vous tenir informé de nos actions.
Pour l’exercice de vos droits d’accès à vos données, vous pouvez contacter notre Délégué à la Protection des Données personnelles par courriel dpo@ccfd-terresolidaire.org ou par courrier postal :

CCFD-Terre Solidaire (DPO)
4 rue Jean Lantier
75001 PARIS

En cas de difficulté en lien avec la gestion de vos données personnelles, vous pouvez adresser une réclamation à la CNIL.

J'agis
Je donne

Vous souhaitez nous rejoindre ?

Offre d'emploi

Offres d'emploi

Consulter Consulter
Offre de bénévolat

Offres de bénévolat

Consulter Consulter
Logo Terre Solidaire
  • Suivez-nous :
  • Twitter
  • Facebook
  • Linkedin
  • Youtube
  • Instagram
Comité Catholique contre la faim et pour le développement
- Terre solidaire
Mentions légales Je choisis
  • Contactez-nous
  • F.A.Q.
  • Mentions légales
  • Cookies
  • Espace presse
  • Espace bénévole
  • Espace donateur
  • Articles
N° SIREN 775 664 527 - N° RNA W759000066
Logo Terre Solidaire
Comité Catholique contre la faim et pour le développement
- Terre solidaire
  • Contactez-nous
  • F.A.Q.
  • Mentions légales
  • Cookies
  • Espace presse
  • Espace bénévole
  • Espace donateur
  • Articles
  • Twitter
  • Facebook
  • Linkedin
  • Youtube
  • Instagram
Mentions légales
N°SIREN 775 664 527 - N°RNA W759000066