Codéveloppement, aide au retour…
Les aides au retour
Dès la fin des années 1970, la volonté de réguler l’immigration a été articulée au des immigrés dans leur pays. Différents dispositifs sont alors mis en place, comme le « million Stoléru » qui propose 10 000 francs aux travailleurs immigrés pour qu’ils rentrent dans leur pays d’origine.
Ces dispositifs n’ont touché qu’un nombre infime de personnes et échouent à créer une véritable incitation au retour.
Codéveloppement
Dans les années 1990, les politiques de contrôle de l’immigration s’emparent du concept de codéveloppement : une coopération entre le pays d’accueil et d’origine avec, comme cheville ouvrière, les migrants installés dans le pays d’accueil.
L’idée est de mettre leurs compétences et leurs ressources au service du développement de leur pays d’origine. Mais le codéveloppement est le plus souvent mis au service de l’objectif principal du ministère de l’Intérieur : tarir à la source le flux d’émigrants en réduisant la pauvreté.
Dans cette perspective, les accords de coopération avec pays d’émigration incluent de plus en plus souvent des conditions relatives à la contribution à la lutte contre l’émigration clandestine et à la réadmission de leurs ressortissants en expulsés de France.
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