Venez participer au démantèlement d’une île paradisiaque, samedi 28 mars 2009 à 15h00, action militante place de la Bourse
Haro sur les paradis fiscaux : le mot d’ordre semble faire consensus à la veille du G20 de Londres, le 2 avril 2009. De Fillon qui veut livrer un « combat sans merci » contre les paradis fiscaux à Strauss-Kahn qui veut les attaquer « à la dynamite », on donne volontiers dans la surenchère.
De fait, ils s’attaquent à un vrai problème :
Difficile de concevoir de nouvelles règles à la finance mondiale sans mettre fin au contournement des lois organisé par ces territoires, par lesquels circule la moitié du commerce mondial et des transactions financières.
900 milliards de dollars de capitaux illicites (corruption, crime et, surtout, évasion fiscale) fuient chaque année les pays du Sud à destination, notamment, des centres offshores. C’est près de dix fois la somme nécessaire à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
En France, la fraude fiscale coûte entre 40 et 50 milliards d’euros par an. Presque de quoi combler le déficit (2007) !
Les ressources indispensables à la lutte contre les inégalités et l’extrême pauvreté existent donc et peuvent être mobilisées à la faveur d’une réelle volonté politique.
Reste qu’il ne suffit pas de montrer du doigt quelques îles exotiques. Ces centres financiers n’ont souvent aucune autonomie politique et ne sont que le miroir d’opérations passées depuis les grandes places financières. Si Londres, New York, Paris et Berlin veulent en finir avec ce fléau, pas besoin d’aller très loin : les intermédiaires financiers, les banques et les multinationales, principales clientes des centres offshores, ont pignon sur rue chez nous !
Contact : Julien Bayou julienbayou@gmail.com
Téléchargez le communiqué
Documents joints