Des raisons d’espérer ?
Parce que, là-bas, les acteurs locaux palestiniens et israéliens que nous soutenons continuent de s’engager à travers des projets qui favorisent le développement de la personne dans toutes ses dimensions et le vivre ensemble. Malgré une situation désespérante, ils trouvent dans leur action énergie et sens.
« Quand les jeunes ouvrent leurs yeux, qu’ils commencent à questionner la réalité, qu’ils rencontrent ceux “de l’autre côté”, quelque chose change et ne permet plus de revenir en arrière. » – Adi Maoz est directrice pédagogique de l’association mixte (arabe et juive) Sadaka Reut (amitié en arabe et en hébreu), qui, par la création d’espaces de rencontre et d’actions conjointes pour la paix, invite de jeunes juifs et arabes israéliens à promouvoir une société commune reconnaissant l’égalité civile, sociale et politique.
« Espérer veut dire être capable de voir Dieu au milieu de l’épreuve et d’agir avec son Esprit en nous. À partir de cette vision, nous puisons la force pour persévérer, survivre et nous efforcer de changer notre réalité. Espérer veut dire ne pas se résigner devant le mal, mais dire non à l’oppression et à l’humiliation, et continuer à résister au mal. » – Les signataires de l’appel des chrétiens palestiniens, le Kairos.
Après avoir cheminé avec lui, les pèlerins d’Emmaüs, qui se lamentent de la mort du Christ, le reconnaissent enfin. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Alors ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route, et qu’il nous faisait comprendre les Écritures ? » Luc 24, 34
« J’avoue que je ne m’attendais pas au succès du vote en faveur de la reconnaissance de l’adhésion à part entière de la Palestine à l’Unesco le 31 octobre 2011. Et encore moins au oui de la France ! C’était vraiment une très bonne surprise. (…) Cette demande de reconnaissance fait partie de notre politique de lutte non violente pour attirer l’attention du monde sur les risques qu’encourt notre patrimoine du fait de l’occupation. » – Anwar Abu Eisheh, président de l’association d’échanges culturels Hébron-France, qui organise des activités linguistiques et culturelles dans la ville d’Hébron.
« La situation s’est beaucoup dégradée, mais j’enseigne toujours des valeurs de paix et de démocratie aux enfants. C’est cela qui continue à me donner de l’inspiration aujourd’hui. » [[« Bande de Gaza, une dignité assiégée. Des voix s’élèvent par-delà le blocus », un dossier de la CIDSE, 2010, Alliance internationale d’agences de développement catholiques, cidse.org]] – Miriam Zaqout, directrice de l’association Culture et Pensée libre, qui propose des animations et des activités culturelles aux femmes et aux enfants du sud de la bande de Gaza.
« Bien sûr le nombre de colons a doublé en Cisjordanie pendant le processus d’Oslo, bien sûr la situation a empiré sur le terrain, mais il faut garder l’espoir, sans quoi il ne nous reste que le désespoir. Notre message, c’est de rappeler que la paix est toujours possible. Renoncer et ne rien faire, c’est la mort. » – Rami Elhanan, Israélien, fait partie du « cercle des parents », qui réunit des familles israéliennes et palestiniennes qui, comme lui, ont perdu un enfant à cause du conflit.
PARTAGE :
Les chrétiens ont-ils, par leur foi en Christ ressuscité, une responsabilité dans la construction de la paix mondiale ?
Quel rôle pouvons-nous jouer ?
Et moi, comment puis-je m’engager ?
Quelques pistes d’action
– S’informer. Bien que le conflit israélo-palestinien soit omniprésent dans les médias, ses composantes sont pourtant souvent mal connues. Chercher à mieux comprendre la situation est une première étape avant tout engagement. Pour s’informer, de nombreux films, livres, sites Internet existent et permettent de mieux comprendre le conflit.
– Prier, en particulier au moment de la Semaine œcuménique des Églises pour la Palestine, de Noël ou de Pâques. Il est aussi possible de relayer et organiser une réflexion autour du Kairos, le message des chrétiens palestiniens.
– Rejoindre les réseaux de solidarité existants par le biais des associations et actions collectives : soirées d’information, actions de sensibilisation, signature de pétitions, interpellation d’élus locaux.
– Voyager autrement. Visiter les communautés locales donne l’occasion de rencontrer des acteurs de paix et de contribuer à l’économie locale palestinienne. Témoigner au retour est une demande des acteurs locaux. Lors du Synode du Proche-Orient réuni en octobre 2011, les évêques de la région ont rappelé que « le pèlerinage est l’occasion d’une catéchèse approfondie, par un retour aux sources. Il permet de découvrir la richesse des Églises d’Orient, de rencontrer et encourager les communautés chrétiennes locales, pierres vivantes de l’Église. »
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