2 Février 2011
La population de la capitale vit continuellement sous stress. Pas seulement les conditions de vie se sont fortement détériorées suite aux événements du 12 janvier et les intempéries, tout cela renforcé par l’apparente indifférence ou manque de communication de l’autorité. Pas seulement il y a le choléra et la crise électorale, il y a en plus un regain indéniable de la violence, surtout de la violence armée à travers les quartiers populaires de la capitale.
Les citoyens et citoyennes du pays subissent la violence de toute façon : la violence criminelle, la violence politique, la violence résultat de la mauvaise gestion de l’environnement. Elle fait partie du tableau de l’insécurité que connaît le pays en général et la zone métropolitaine en particulier.
Notre observation au cours du trimestre, se concentre sur la mort violente des citoyens et citoyennes à travers les rues de la capitale. Elle montre que les cas de meurtres par balles ne cessent pas, au contraire, ils sont en augmentation.
Pour le trimestre en question (octobre à décembre 2010), nous comptons 262 cas de personnes tuées par balles. Ceci est une augmentation de 49,7 % par rapport à la période précédente, où il y avait 175 cas.
Dans la même période, nous avons observé 39 cas de mort par arme blanche, contre 21 cas dans le rapport précèdent, soit une augmentation de 85,7 %.
Nous observons 49 cas de mort dans des accidents contre 28 dans le rapport précèdent, soit une augmentation de 75 %.
Indéniablement la violence fait son chemin. Les quartiers les plus touchés sont la zone de Grande Ravine et de Martissant ; Cité Soleil et la zone de Lasalines sont également très exposées.
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