Les droits des Mayas au cœur des enjeux politiques et sociaux
Le 20 mai dernier, la Cour constitutionnelle guatémaltèque annulait une décision historique : la condamnation de l’ancien dictateur Efraín Ríos Montt pour crime de génocide et crimes contre l’humanité à l’encontre de la population maya ixil, obtenue le 10 mai 2013 après 13 ans de bataille juridique engagée par les survivants. C’était la première fois qu’un tribunal national condamnait pour de tels crimes un ancien chef d’Etat sur son sol. Cette annulation ajoute à la violence et à la discrimination historique que continuent de subir les populations autochtones. C’est un verdict très politique qui prolonge l’impunité dans le pays.
Dix-sept ans après la signature des accords de paix, ce jugement représente pourtant un espoir de justice et de réconciliation dans un pays meurtri par la violence, où l’on assiste à une recrudescence des conflits sociaux autour de l’exploitation et du contrôle des ressources naturelles. Les dirigeants des organisations des peuples autochtones qui s’opposent à des projets de barrages hydroélectriques, d’extractions minière ou pétrolière font l’objet d’une répression féroce. L’unité de protection des défenseurs des droits humains du Guatemala, a recensé pas moins de 169 attaques à leur encontre au premier trimestre 2013.
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