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Les pistes inexplorées pour ne pas dépasser les 1,5°C (Rapport)

Publié le 15.10.2018| Mis à jour le 08.12.2021

Le rapport du GIEC paru la semaine dernière nous confirme qu’il est possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et respecter ainsi l’objectif fixé par l’Accord de Paris. Le constat étant désormais posé et reconnu, l’enjeu principal se résume désormais autour d’une question centrale : comment?

Face aux fausses solutions qui reposent sur des procédés mettant en péril la souveraineté alimentaire et les écosystèmes comme la technologie BECCS (bioénergie avec capture et stockage de carbone), l’alliance CLARA (Climate, Land, Ambition and Rights Alliance), se penche sur les conditions d’une transition juste. Cette approche globale, encore trop peu envisagée, est pourtant à même de nous maintenir sur une trajectoire compatible avec l’Accord de Paris. Le rapport de l’alliance CLARA, croise, dans une approche inédite, les crises climatique, de la biodiversité et des droits humains auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés. Il montre que l’objectif de 1,5°C peut être atteint en :
  • 1) garantissant la sécurité du foncier pour les peuples autochtones et les communautés locales ;
  • 2) protégeant et restaurant les forêts ;
  • 3) transformant en profondeur nos systèmes agricoles et alimentaires.
Les changements climatiques menacent les droits humains : droit à l’alimentation, accès à l’eau, conditions de vies dignes. Les effets des dérèglements vont bouleverser nos sociétés. Mais toute action climatique n’est pas non plus bonne à prendre. Mettre les droits au cœur de l’action permet de développer des solutions bonnes pour les populations et pour la planète. La reconnaissance des droits fonciers des peuples autochtones permettrait de protéger plus de 1000 GT/CO2 d’ici à 2100 par exemple”, explique Sara Lickel du Secours Catholique – Caritas France. Anne-Laure Sablé du CCFD-Terre Solidaire ajoute : Si nous ne voulons pas juste une transition mais bel et bien une transition juste, il faut que les Etats les plus responsables des dérèglements climatiques s’engagent en priorité dans une réduction massive de leurs émissions, notamment dans l’agriculture et l’alimentation. Il faut dès à présent réfuter le refrain qui commence à s’installer. Non, l’heure n’est pas à la compensation. Cela ferait peser des risques démesurés sur les terres au nom du carbone qu’elles contiennent. Or, aujourd’hui, il s’agit avant tout de transformer le système agricole et alimentaire industriel pour aller vers une agroécologie paysanne aux nombreux bénéfices”. La COP24 arrive à grand pas. Le temps de l’urgence est acté par tous, mais les conditions de réalisation de l’ambition climatique sont beaucoup moins partagées. Les Etats doivent s’engager sur cette approche par les droits dans les règles d’application de l’accord de Paris pour plus de justice sociale et climatique, et atteindre ainsi l’objectif des 1.5°C. – Résumé exécutif en françaisRapport de l’Alliance CLARA (en anglais) Contacts presse : – Secours Catholique – Caritas France : Aurélia Carpentier, 01 45 49 73 23 – 06 71 00 69 73 – CCFD-Terre Solidaire : Karine Appy, 06 66 12 33 02

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