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  • En Colombie : protéger les communautés d’Amazonie de la compensation carbone

    Dans l’Amazonie colombienne, la compensation carbone fragilise les populations et l’environnement. Avec Martin Willaume, chargé de mission Amérique Latine, découvrons l’action de l’association, Censat Agua Viva, qui lutte contre les impacts de cette fausse solution climatique.

    Censat Agua Viva © Damien Cousin / CCFD-Terre Solidaire

    La compensation carbone : une nouvelle menace en Colombie

    L’Amazonie colombienne est en proie à de nombreuses menaces pour les droits humains et l’environnement.

    Cinq ans après la signature de l’Accord de Paix, la violence est toujours omniprésente. Pour la deuxième année consécutive, la Colombie détient le triste record du nombre d’assassinats de défenseurs de l’environnement : 65 en 2020.

    La déforestation est toujours une problématique environnementale majeure en raison des élevages intensifs, des monocultures ou de l’exploitation du pétrole et des minerais.

    A ces deux menaces, s’ajoutent celle de la compensation carbone : une fausse solution aux multiples conséquences pour les populations et la biodiversité.

    Des entreprises rachètent aux communautés locales leurs terres pour les sanctuariser et les transformer en puits de carbone. En conséquence, les populations ne peuvent plus chasser ou pratiquer leur agriculture et sont contraintes de quitter leurs terres.

    Censat Agua Viva se mobilise pour protéger les populations et l’environnement

    Notre partenaire, Censat Agua Viva, agit à plusieurs niveaux pour protéger l’environnement et les droits humains de ce fléau.

    Premièrement, l’association mène un travail de recherche pour informer et dénoncer les impacts de cette prétendue « économie verte » sur les populations locales et l’environnement.

    Deuxièmement, elle vise à alerter l’opinion publique et les instances politiques pour faire changer les lois et protéger l’Amazonie.

    Enfin, l’association accompagne les communautés amazoniennes victimes de ces contrats et informe celles qui s’apprêtent à les signer pour les éclairer dans leur choix.

    L’action de Censat Agua Viva ne se limite pas seulement à un rôle de dénonciation. L’association vise également à travailler avec ces communautés à la recherche d’alternatives de gestion durable de la forêt grâce à des solutions comme l’agroforesterie.

    Lire aussi : Retour ligne automatique
    « Colombie : la compensation carbone ne sauve pas la forêt ! »

    Découvrez notre campagne : Stop Compensation !

  • « En Colombie, la compensation carbone ne sauve pas la forêt ! » (interview)

    Coordinateur du programme « Forêts et Biodiversité » au sein de Censat Agua Viva-Amigos de la Tierra, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, Diego Cardona dénonce l’échec des programmes de compensation carbone en Colombie.

    © Canva / photo d’illustration

    En 2011, la Colombie a initié des programmes de compensation carbone. Quel bilan en tirez-vous ?

    Diego Cardona : Ces programmes ont été lancés avec la promesse de préserver l’environnement. Or, en dix ans, l’ensemble de la faune et de la flore a drastiquement diminué. Le gouvernement affirme avoir obtenu des résultats positifs, mais les chiffres ne correspondent pas à ceux des organisations internationales indépendantes.

    La déforestation en Amazonie colombienne continue, et les causes restent les mêmes. Il y a d’abord la création de pâturages pour l’élevage extensif de bétail et, fait nouveau, une spéculation foncière autour de ces terres. Il y a ensuite les monocultures de palmiers (pour l’huile), de canne à sucre et d’eucalyptus. La création d’infrastructures, comme des routes, pour l’exploitation du pétrole, et des minerais est aussi inquiétante.

    Le gouvernement admet que cela génère une déforestation massive, mais continue de délivrer des licences d’exploitation et des permis de construire !

    La fin de la guerre civile a-t-elle favorisé la déforestation de massifs jusqu’alors protégés, car difficilement accessibles ?

    La création d’infrastructures, comme des routes, pour l’exploitation du pétrole et des minerais est inquiétante. Le gouvernement admet que cela génère une déforestation massive, mais continue de délivrer des licences d’exploitation et des permis de construire !

    Les anciennes zones de conflits sont effectivement impactées par la déforestation. Mais nous récusons l’idée que la guerre civile a permis de préserver la nature ; ce serait oublier qu’elle a fait d’énormes ravages, notamment au point de vue humain. Si la déforestation a augmenté depuis la fin du conflit, c’est parce que le gouvernement n’apporte aucune solution pour assurer une présence dans ces territoires.

    Pire, aujourd’hui, il y a des cartels qui construisent des routes pour extraire le pétrole, développer l’élevage ou les monocultures. Quant à la culture de la coca, présentée par l’État comme une cause de déforestation massive, les chiffres démontrent qu’elle est loin d’être aussi dévastatrice que l’élevage, par exemple.

    Comment accompagnez-vous les populations impliquées dans les programmes de compensation carbone ?

    Nous travaillons sur trois fronts. D’abord, des recherches sur ce que recouvre vraiment la compensation carbone. Car si le discours « nous allons payer pour conserver la forêt » ou « nous allons planter des arbres » sonne bien, les conséquences sont parfois terribles pour les populations.

    Ces études nous permettent ensuite de communiquer sur les conflits générés par ces programmes, et relayer la manière dont ils affectent la vie, les territoires et les droits des personnes. Enfin, nous travaillons avec certains peuples qui ont signé des accords ou sont sur le point de le faire. Nous respectons leur décision, maisRetour ligne automatique
    nous tâchons d’éclaircir les contenus des contrats pour leur éviter de se retrouver dans des situations qui peuvent influer lourdement sur leur existence.

    Quels sont les problèmes les plus fréquents rencontrés par ces communautés ?

    Ils concernent généralement les accords dans le cadre du marché de compensation dit « volontaire », ou privé. Il y a beaucoup de tromperies, notamment sur les sommes destinées à indemniser les populations pour protéger la forêt. Peu de gens savent ce qu’ils ont réellement signé ou quels sont leurs droits et obligations. Comme au Brésil ou au Pérou, il est très fréquent que les contrats impliquent la sanctuarisation des territoires à préserver, empêchant les peuples indigènes de chasser, d’abattre un arbre pour construire une maison ou de déboiser une parcelle pour l’agriculture de subsistance. L’autre problème est lié à la marchandisation de la forêt, qui ne prend pas en compte sa dimension culturelle et spirituelle pour les peuples. D’où l’importance de répéter que la compensation carbone est une fausse solution.

    Non seulement les entreprises continuent de détruire l’environnement, mais, surtout, ces programmes ne s’appuient pas sur les vrais remèdes que sont la gestion forestière et le respect des territoires des communautés locales qui protègent la terre et les forêts.

    Propos recueillis par Jean-Claude Gerez

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