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Au Mozambique : lutter contre les méga-projets extractifs
Le Mozambique, pays riche en ressources fossiles, est victime de la convoitise de l’industrie extractive. Avec Charlotte Kreder, chargée de mission Afrique, découvrons la lutte de Justiça Ambiental ! pour défendre l’environnement et les communautés impactées.
Des activités extractives lourdes de conséquences
Dans la Province de Tete au Nord-ouest du Pays, riche en charbon, ou dans la Province de Cabo Delgado, riche en ressources gazières, les populations sont celles qui paient le prix fort des activités extractives.
Elles perdent leurs terres, leur accès aux rivières et sont victimes de nuisances considérables, comme le bruit ou la pollution de l’eau et des terres.
En 2017, j’ai pu visiter la zone de Cabo Delgado et j’ai rencontré plusieurs communautés qui avaient été expulsées de leurs terres et perdues leurs accès à la mer pour faire place aux projets gaziers.
Les entreprises multiplient les (fausses) promesses, que ce soit en matière d’indemnisations, de création d’emplois ou de construction d’infrastructures qui ne voient jamais le jour.
Sur le plan environnemental, l’extraction de ces ressources fossiles renforce une crise climatique dans l’un des pays les plus vulnérables aux dérèglements climatiques.
Pour aller plus loin : Mozambique : les communautés contre la plaie du charbon
JA ! se mobilise pour défendre les droits des populations
Face aux impacts néfastes de ces méga-projets, l’association Justiça Ambiental ! (JA !), que nous soutenons, se mobilise pour dénoncer des pratiques qui portent préjudice aux droits des communautés et à l’environnement.
Son action repose sur plusieurs leviers :
- L’appui aux communautés pour la défense de leurs droits. Par exemple par le suivi des impacts des méga-projets, en leur apportant des informations juridiques et en leur permettant d’accéder aux autorités gouvernementales et aux médias.
- Favoriser les solidarités entre les communautés impactées par ces méga-projets dans différentes zones, et les aider à mettre en avant des alternatives de développement.
- Mener des actions de plaidoyer auprès d’instances internationales pour porter l’attention sur les difficultés vécues au niveau local. Par exemple, JA ! est très impliqué dans les négociations d’un traité des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits humains.
On est dans un rapport de David contre Goliath, mais grâce à cet accompagnement, les communautés se sentent plus fortes pour résister.
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« Il est temps que la France cesse d’encourager les projets climaticides de TotalEnergies en Afrique »
A l’occasion du sommet Afrique-France qui s’ouvre le 8 octobre à Montpellier, des philosophes, des économistes, des responsables d’institutions et d’ONG, dont la présidente du CCFD-Terre solidaire Sylvie Bukhari-de Pontual et le député européen Pierre Larrouturou dénoncent le soutien de la France aux projets du géant pétrolier en Ouganda et au Mozambique.
Tribune. Alors que s’ouvre à Montpellier le sommet Afrique-France, et que l’urgence de réduire drastiquement l’extraction des énergies fossiles se fait chaque jour plus pressante, il est temps que la France cesse d’encourager les projets climaticides que TotalEnergies veut lancer en Afrique.
Le président de la République Emmanuel Macron annonçait sur Twitter à propos de la dernière évaluation des Nations unies : « +2,7 °C à l’horizon de 2100. Ce scénario est dramatique. » Il n’y a pas de fatalité, ce scénario dépend avant tout des décisions qui seront prises dans les semaines et les mois à venir. Or, la France s’apprête à entériner de nouvelles extractions fossiles qui, elles, vont s’avérer réellement dramatiques.
En effet, en Ouganda et au Mozambique, TotalEnergies est en passe de faire exploser deux « bombes climatiques » avec le soutien actif de nos institutions et de notre appareil diplomatique.
Quatre cents puits de pétrole
En Ouganda, ce sont quatre cents puits de pétrole et un oléoduc de 1 443 km de long que TotalEnergies souhaite construire jusqu’à la côte tanzanienne, afin d’exploiter des réserves pétrolières (générant 34 millions de tonnes de CO2) au sein d’un parc naturel protégé et sur les rives du lac Albert, à la source du Nil. Au Mozambique, la mise en exploitation des 9es plus grandes réserves gazières du monde émettra autant que sept années d’émissions de gaz à effet de serre de la France.
Alors que l’Agence internationale de l’énergie nous enjoint désormais de cesser tout nouveau projet d’extraction d’énergie fossile pour espérer maintenir le réchauffement sous la barre des 1,5 °C décidée par l’accord de Paris, l’envergure de ces nouveaux projets dépasse l’entendement : plus de 11 milliards de dollars (environ 9,53 milliards d’euros) d’investissement en Ouganda et en Tanzanie, 24 milliards de dollars au Mozambique.
Malgré ses déclarations vertueuses, l’Elysée a envoyé, en mai, une lettre au président ougandais pour lui affirmer son soutien au projet pétrolier de TotalEnergies, alors même qu’un recours en justice avait été déposé par six ONG françaises et ougandaises au titre de la loi sur le devoir de vigilance en raison des multiples violations des droits humains et des dommages environnementaux qu’implique ce projet.
Selon un rapport de l’ONG les Amis de la Terre, le gouvernement français a également accentué ses efforts diplomatiques et économiques au Mozambique pour y défendre les intérêts de TotalEnergies (visites diplomatiques, financements publics, missions d’affaires, coopération militaire…), engageant de facto la France, et l’ensemble de nos concitoyens, dans cette aventure climaticide.
A quelques semaines de la COP26 à Glasgow, le gouvernement français et notre diplomatie s’emploient donc à saboter notre avenir à tous.
La France ne pourra pas lutter contre le dérèglement climatique si son président, tel Janus, offre deux visages opposés : héraut du climat sur la scène internationale et façonnier du « business as usual » sur le terrain.
Dans son encyclique Laudato Si’, le Pape François a des mots très fermes contre l’attentisme des Etats qui ne font que retarder la catastrophe : « Il ne suffit pas de concilier, en un juste milieu, la protection de la nature et le profit financier […]. Sur ces questions, les justes milieux retardent seulement un peu l’effondrement ». (LS 194) Nous devons rechercher des alternatives aux énergies fossiles, aujourd’hui et non dans le futur. Et les mettre en œuvre maintenant. Sans attendre. En levant tout soutien public aux projets climaticides.
Emmanuel Macron a affirmé que le Sommet Afrique-France permettra de « refonder les relations entre la France et l’Afrique ». Nous appelons la France à s’engager auprès des sociétés africaines pour les soutenir dans la voie de la transition écologique. Ne ratons pas ce rendez-vous !Signataires :
Guy Aurenche, avocat honoraire, défenseur des droits humains
Monique Baujard, présidente des Amis de La Vie
Dominique Bourg, philosophe, professeur des universités honoraire, directeur de la revue La Pensée Ecologique
Sylvie Bukhari-de Pontual, présidente, CCFD-Terre Solidaire
William Clapier, auteur et théologien
François Euvé, rédacteur en chef d’Etudes
Elisabeth Flichy Saint-Bonnet, Chrétiens Unis pour la Terre
Benoit Halgand, étudiant mobilisé contre le projet TotalEnergies à polytechnique, engagé chez Pour un réveil écologique
Pierre Larrouturou, député européen
Elena Lasida, économiste
Laura Morosini, Mouvement Laudato Si’
Marcel Rémond, jésuite, directeur du Ceras
Michel Roy, secrétaire général de Justice et Paix…Lire aussi :
Notre article Stoppons l’impunité de l’industrie du gaz : l’appel à l’aide des habitants de Cabo Delgado au Mozambique
Les Amis de la Terre et Survie : Total en Ouganda et Tanzanie (dont un rapport de 33 pages)
Les Amis de la Terre France, Mozambique et International
Mozambique : de l’eldorado gazier au chaos (dont un rapport de 39 pages) -
Justice climatique : une priorité pour lutter contre les inégalités en Afrique Australe (interview)
Ceux qui ont le moins contribué au changement climatique en souffrent le plus
Qu’est-ce que la justice climatique ? Quelles sont les personnes concernées ?
Éclairage depuis l’Afrique australe, où les populations victimes des changements climatiques et de l’exploitation minière veulent faire respecter leurs droits.Charlotte Kreder, chargée de mission Afrique Australe et Océan Indien au CCFD Terre-Solidaire, explique pourquoi la « justice climatique » est vitale dans la région dont elle s’occupe. Alors que le Mozambique et Madagascar ont très peu contribué au dérèglement climatique, leurs populations sont parmi les plus touchées par les phénomènes extrêmes.
Pourquoi la « justice climatique » est-elle devenue une priorité en Afrique Australe ?
Charlotte Kreder : Dans cette zone le CCFD-Terre Solidaire a des partenaires en Afrique du sud, au Mozambique et à Madagascar. Dans ces trois pays, des phénomènes climatiques récurrents gagnent en intensité.
En Afrique du Sud, les sécheresses alternent avec les inondations dans plusieurs provinces.
Le Mozambique ne s’était pas encore remis des deux cyclones de 2019 – dont le premier, Idai, a été qualifié comme étant le plus dévastateur qu’ait connu l’hémisphère Sud – qu’un autre cyclone le frappait en début d’année.
Dans le Sud de Madagascar, une famine sévit en raison de la sécheresse. Elle est considérée par l’ONU comme la première résultant du dérèglement climatique.
Dans ces trois pays, la justice climatique concerne également les personnes qui souffrent de l’air pollué ou qui doivent travailler une terre contaminée.
La province du Mpumalanga, en Afrique du Sud est une des régions les plus polluées au monde, elle abrite 12 centrales à charbon. Les populations sont cernées par des mines qui déversent leurs déchets en toute impunité viciant l’air, les terres, les nappes phréatiques.
Reportage sur l’organisation panafricaine WoMin, soutenue par le CCFD-Terre solidaire, qui sensibilise les femmes aux impacts environnementaux et sociaux des compagnies minières (2017) ©Laurent Hazgui/CCFD-Terre Solidaire Comment demander la justice climatique dans ces conditions ?
Les pays développés ont une responsabilité historique dans la crise climatique et les entreprises jouent également un rôle. 71% des émissions de gaz à effets de serre sont produits par 100 sociétés commerciales.
71% des émissions de gaz à effet de serre sont produites par 100 sociétés commerciales
L’exemple des projets d’extraction de gaz dans la province de Cabo Delgado au Mozambique qui pourraient générer autant de gaz à effet de serre que sept années d’émissions de la France est parlant.
Cette bombe climatique entraine également l’expulsion des populations locales et les laisse sans ressources.Devant les dommages qu’ils provoquent, nous devons mettre ces acteurs face à leurs responsabilités, leur demander réparation et les forcer à diminuer leurs activités génératrices de gaz à effet de serre.
En 2019, une alliance africaine pour la justice climatique a vu le jour. Elle regroupe des mouvements sociaux et des organisations de la société civile dont plusieurs partenaires du CCFD-Terre Solidaire.
Une déclaration a été signée par plus de 300 organisations. Elle insiste sur le soutien aux services essentiels, comme l’eau ou la santé. Elle demande qu’il soit mis fin à tous les projets d’exploitation des combustibles fossiles.En quoi la recherche de la « justice climatique » rejoint-elle la « justice sociale » ?
Ceux qui contribuent le moins au changement climatique en subissent le plus les conséquences.
C’est le cas des paysans malgaches confrontés aujourd’hui à la sécheresse.
C’est le cas également des habitants des townships du Cap qui souffrent régulièrement du manque d’eau quand, à quelques dizaines de kilomètres de là, les habitants des zones résidentielles utilisent leurs piscines, leurs climatiseurs et jouent au golf.
La question climatique ne peut être abordée, uniquement, sous l’angle de mesure des émissions de gaz à effets de serre.
Il s’agit aussi de « justice sociale », de faire converger les luttes en faveur d’un autre paradigme de développement qui donnerait la priorité au vivant et à une juste répartition des richesses.
Cela nécessite de s’attaquer à des questions systémiques telles que le racisme, le patriarcat, l’impunité des multinationales ; les politiques néocoloniales.
C’est le concept d’écologie décoloniale mis en avant par Malcom Ferdinand dans un ouvrage récent et qui est en phase avec les visions défendues par nos partenaires.
Pierre Cochez
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Mozambique : les communautés contre la plaie du charbon
Le mépris et la violence pour toute réponse… Est-ce la goutte d’eau qui fera déborder le vase ? Le 6 mai dernier, dans la commune de Moatize qui jouxte Tete, capitale de la province mozambicaine du même nom, plus d’une centaine de personnes du quartier Primeiro de Maio ont bloqué pendant plusieurs heures la desserte de la mine de charbon voisine.
Les communautés locales n’ont jamais été consultées. Nous n’avons compris l’ampleur des projets que le jour où l’on a signifié à des milliers de familles qu’elles seraient déplacées pour laisser la place aux mines.
Leur protestation n’était pas motivée par les considérables nuisances générées par l’extraction à ciel ouvert – bruit, pollution de l’air, de l’eau, des terres –, mais plus prosaïquement par la défense des conditions mêmes de leur survie.
L’expansion minière, qui phagocyte déjà au moins 40 000 hectares de terre dans la région, a coupé l’accès à la rivière Moatize : plus d’eau pour l’irrigation, plus d’argile pour les briqueteries artisanales.
Ce n’est pas la première fois que des riverains lésés manifestent contre la multinationale brésilienne Vale qui exploite le site : les indemnités promises n’arrivent pas, ou bien elles ne sont pas à la hauteur. Et puis tout traîne en longueur. Les tentatives de corruption sont courantes, des responsables de communautés sont accusés de négocier avec les compagnies pour leur propre compte. La zizanie s’installe. Ainsi, les gens de Primeiro de Maio se sont-ils entendu rétorquer à leurs demandes que leur préjudice avait déjà été compensé. Un contentieux qui dure depuis deux ans
La violence policière fait monter les tensions
Cette stratégie d’épuisement des oppositions est bien identifiée : Vale l’a pratiquée auparavant avec d’autres communautés, dénonce l’ONG Justiça Ambiental (JA), partenaire du CCFD-Terre solidaire au Mozambique, et qui soutient les populations affectées par la plaie de l’exploitation charbonnière. Vale avait accepté d’envoyer des représentants pour discuter avec les protestataires, mais c’est la police qui est venue, menaçant de « faire couler le sang ».
Lacrymogènes, tirs à balles de caoutchouc, détentions arbitraires… Cette violence inusitée a fait monter d’un cran la tension entre des populations excédées et des compagnies minières aux intérêts économiques désormais fragilisés par la crise.
L’aventure du charbon industriel, au Mozambique, est récente et fulgurante. En 2004, on identifie dans la région de Tete l’un des plus importants gisements au monde. La houille, qui apparaît dans la balance commerciale en 2010, fournit huit ans plus tard la première source de devises du pays (33 %), devenu 10 e exportateur mondial. « Mais les communautés locales n’ont jamais été consultées, se remémore Daniel Ribeiro à JA. Nous n’avons eu connaissance de l’ampleur des projets que le jour où l’on a signifié à des milliers de familles qu’elles seraient déplacées pour laisser place aux mines. »
Province de Tete au Mozambique Si d’autres grandes compagnies minières, comme Jindal (Inde) ou Rio Tinto (Australie) ont aujourd’hui leur part du gâteau, c’est bien Vale qui a mené le bal. Le géant brésilien a ouvert la région au charbon et bâti d’importantes infrastructures. « C’est aussi Vale, soutenue par le gouvernement, qui a défini les normes d’indemnisation des populations, poursuit Daniel Ribeiro. Et, dans un premier temps, les promesses d’enrichissement faites aux communautés ont emporté leur adhésion. »
Mais elles déchanteront rapidement. Les entreprises limitent les compensations aux seuls lopins familiaux, écartant du calcul les terres d’usage collectif régies par le droit coutumier ancestral, représentant la grande majorité des hectares perdus.
Les communautés sont relogées à distance du fleuve, où se concentrent les bonnes terres dans cette région sèche. L’installation d’écoles et de services de santé tarde. Rejetés à plusieurs dizaines de kilomètres des marchés de Tete, les paysans voyaient filer près d’un quart de leur budget en transport avant la mise en place de lignes de bus à bas coût. Les petits briquetiers ont périclité, concurrencés par des entreprises de construction attirées par le boum économique local.
« D’une manière générale, toutes les compensations ont été nivelées par le bas, résume Daniel Ribeiro. Notamment pour les terres dont la valeur a été fixée au début de l’exploitation charbonnière. Mais depuis, la fièvre économique locale a fait exploser le marché foncier, spoliant les familles qui se retrouvent avec des biens d’une valeur ridicule. Vale a profité de leur naïveté… »
Justiça Ambiental informe les communautés de leurs droits
Nous avons créé une culture de la revendication au sein de groupes qui n’imaginaient pas se battre pour leurs droits et contre les compagnies qui les ont floués.
Dès le départ, JA a lancé auprès des communautés une campagne d’information sur les impacts sanitaires et environnementaux, ainsi que sur leur droit à de justes compensations pour la perte d’accès à l’eau et à la terre. Des échanges ont été organisés avec des communautés sud-africaines et brésiliennes aux prises elles aussi avec le charbon ou avec Vale.
« Nous avons créé une culture de la revendication au sein de groupes qui n’imaginaient pas se battre pour leurs droits, commente Daniel Ribeiro. Aujourd’hui, ils manifestent une hostilité croissante envers des compagnies qui les ont floués. »
D’autant plus que Vale a annoncé, début 2021, son intention de se retirer du charbon mozambicain. Depuis quelques mois, des revers significatifs l’affectent : le minerai baisse en qualité, des soucis techniques apparaissent, le charbon local est concurrencé par de nouveaux acteurs étrangers. Cette énergie fossile est, en outre, la première cible de la lutte climatique internationale. « La tension monte, parce que la multinationale est soupçonnée de vouloir quitter le pays sans avoir réglé sa dette sociale envers les communautés. »
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Les victimes au Mozambique du groupe agroindustriel ProSavana témoignent à l’Onu
Au Mozambique, des entreprises de l’agrobusiness, impliquées dans le projet ProSavana, font passer leurs intérêts avant ceux des communautés. Erika Mendes, chargée de plaidoyer à Justiça Ambiental, organisation partenaire du CCFD-Terre Solidaire, était présente à Genève du 23 au 27 octobre 2017 pour défendre un traité onusien contre l’impunité des multinationales. Elle nous livre son témoignage.
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Forum Terra lutte contre la pauvreté et la déforestation au Mozambique
L’ONG mozambicaine Forum Terra intervient dans la province de Nampula, afin de promouvoir et défendre les droits des populations relatifs à la terre et aux ressources naturelles. Ce partenaire du CCFD-Terre Solidaire mène des formations sur le terrain, aussi bien sur les lois en vigueur que sur les méthodes de gestion durable des terres.
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Mozambique : programme d’aide aux migrants et réfugiés
La Commission épiscopale pour les migrants, les réfugiés et les personnes déplacées du Mozamique (Cemirde), partenaire du CCFD-Terre Solidaire, travaille sur trois fronts en même temps : les droits des migrants et réfugiés au Mozambique, l’assistance aux Mozambicains émigrés en Afrique du Sud, nombreux à travailler dans les mines, ainsi que l’aide aux clandestins mozambicains expulsés en masse par l’Afrique du Sud.
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Crise alimentaire et propositions des partenaires du CCFD
La crise alimentaire pourrait-elle être une opportunité, en mettant sur le devant de la scène la question de la relance de la production nationale ? D’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie, plusieurs partenaires du CCFD donnent des pistes de réflexion pour sortir durablement de la crise agricole. Lire les propositions des partenaires du CCFDDocuments joints
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Comment sortir les paysans de l’extrême pauvreté
La province d’Inhambane est l’une des plus pauvres du Mozambique. Elle souffre de son isolement et de la faible qualité de ses sols. Les habitants y sont cultivateurs et éleveurs et pratiquent une agriculture de subsistance.
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L’association Salama lutte contre le Sida par la prévention et le soutien aux malades
Située au Nord du pays, loin de la capitale, la province de Nampula est l’une des plus abandonnées des autorités. Dans cette province, le district de Ribáuè, peuplé d’environ 150 000 habitants, n’est traversé que par des pistes et une ligne de trains au service déplorable.
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Mozambique
Sur la côte sud-est de l’Afrique, le Mozambique est un état de langue portugaise qui a connu une guerre civile quasi-continue de 1964 à 1992, entraînant la mort d’un million de civils. Depuis, le pays se reconstruit dans un contexte politique démocratique mais reste l’un des plus pauvres au monde.
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Les conséquences de la hausse des prix alimentaires dans le contexte du Mozambique
Eric Perrin, de l’association Kulima, analyse en détail la manière dont la crise alimentaire affecte la situation économique et sociale d’un pays en pleine reconstruction après des années de guerre civile.