Pour l’intégration des pays du Sud dans la nouvelle architecture financière mondiale.

Publié le 12.11.2008| Mis à jour le 08.12.2021
Aujourd’hui à Bruxelles, les seize organisations catholiques pour le développement réunies dans la CIDSE ont appelé à une plus forte intégration des pays du Sud dans la nouvelle architecture financière mondiale. La veille, le Conseil européen des affaires générales et des relations extérieures a fait preuve d’une méconnaissance de la menace massive que fait peser la crise financière sur les pays en voie de développement. « Nous sommes effarés que l’Union européenne nie l’évidence : les pays les moins développés, qui courent un risque vital, ont besoin de prendre une part active dans la construction de la nouvelle architecture financière mondiale alors même que le sommet de Doha constitue un authentique forum pour parvenir à un accord sur son édification », a souligné René Grotenhuis, président de la CIDSE. Antoine Malafosse, délégué général du Comité catholique contre la faim et pour le développement, a souligné : « La nouvelle architecture mondiale doit être plus efficace, plus légitime, plus ouverte et plus juste. En tant que organisations catholiques pour le développement, nous exhortons l’Unoin européenne à s’assurer que le traitement de lutte contre la crise financière, y compris contre ses conséquences à l’égard des pays les plus pauvres, soit initié à Doha et non lors de la tenue d’un club fermé à Washington. » Rappelons en effet que, du 29 novembre au 2 décembre prochains, se tiendra à Doha, au Qatar, la conférence de développement sur la mise en oeuvre des 15 objectifs du millénaire pour 2015. D’ici là, les pays membres du G 20* se réuniront samedi 15 novembre pour convenir ensemble de nouvelles règles pour la finance internationale. Le plus frappés par la crise, les pays les plus pauvres sont exclus de ces négociations. Les évasions fiscales coûtent au pays en développement 500 milliards de dollars par an. « Dans sa position à l’égard de Doha, l’Union européenne a laissé passer l’occasion de s’engager à combattre les paradis fisccaux qui sont hébergés dans des juridictions associées à des états membres et qui sapent la capacité des pays en développement à lever des ressources nationales », a conclut Bernd Nilles, secrétaire général de la CIDSE.   * G 20 : Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Russie (G8) plus Arabie saoudite, Afrique du sud, Argentine, Australie, Brésil, Chine, Corée du sud, Inde, Indonésie, Japon, Mexique et Turquie. Lisez le communiqué de la Cidse.

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