Soutenir les efforts de paix
Le conflit qui déchire Aceh depuis 1976 a fait plus de 12 000 morts. Son issue est incertaine. La cinquième session de négociations entre les leaders exilés du Mouvement pour un Aceh libre (GAM) et les négociateurs gouvernementaux a abouti à la signature d’un accord de paix le 15 août dernier.
Le GAM a renoncé à ses revendications indépendantistes et doit rendre 840 armes avant la fin de l’année. Le gouvernement indonésien a libéré les membres du Gam qu’il détenait et s’engage à retirer une partie des militaires et policiers présents dans la province. Une mission d’observation conjointe de 240 hommes de l’Union européenne et de l’Asean (Assaociation des Nations d’Asie du Sud-Est) supervise la mise en oeuvre de l’accord sur le terrain. Le retrait des troupes, le retour des anciens prisonniers du GAM et la destruction des armes ss’est bien déroulée jusqu’à aujourd’hui. Mais tous les acteurs restent prudents : la construction de la paix à Aceh est un processus de long terme.
La paix à Aceh permet aux acteurs de la reconstruction de travailler avec plus de tranquillité et de liberté de mouvement, et d’atteindre des zones isoplées jusqu’ici par les affrontements. La réintégration des anciens rebelles du GAM dans les villages affectés par le tsunami est un défi supplémentaire, car il faut parvenir à aider tous ceux qui en ont besoin (familles déplacées par le tsunami ou affectées par le conflit civil, anciens membres du GAM sans travail) sans attiser les jalousies ou créer de nouvelles tensions. La participation actives des organisations locales acihaises est une des clés pour bien gérer cette complexité.
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