Un accès aux terres favorable au développement
En Thaïlande, en Inde et au Sri Lanka des investisseurs en complexes hôteliers, en aquacultures et autres industries côtières entendent acquérir les terrains dévastés. Souvent avec l’aval de fonctionnaires ou des autorités.
• Sous prétexte de faire pousser des mangroves (les barrières végétales naturelles), les autorités entendent reloger les pêcheurs plus loin de la plage.
En dépit de considérations écologiques avancées, on peut craindre que la faiblesse et la corruption des pouvoirs publics ne favorisent davantage les intérêts d’entrepreneurs peu scrupuleux que ceux des populations locales.
Les populations locales sont conscientes de l’importance du rôle environnemental des mangroves. Elles accepteraient de se reloger plus loin du bord de l’eau si elles étaient sûres que leur déménagement serve au reboisement. Mais elles ne veulent pas être dupées par de faux discours écologistes qui servent d’alibi à une économie plus polluante.
• Les pêcheurs artisanaux veulent vivre près des côtes. Quotidiennement, ils ont besoin d’accéder à la plage pour entreposer leurs bateaux, sécher le poisson, réparer les filets.
• De même, les paysans refusent de perdre leurs terres ou d’être réinstallés sur des terrains moins fertiles. Ils demandent juste une assistance technique pour dessaler les champs inondés.
• Les situations sont variées. Les populations obtiennent au cas par cas leur réinstallation au bord de l’eau. Elles ont besoin du soutien des ONG pour défendre leurs droits.
avec le CCFD - TERRE SOLIDAIRE
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