En Afrique du Sud, l’agroécologie émancipe les femmes (Podcast)
Cette semaine, Charlotte Kreder, chargée de mission Afrique au CCFD-Terre Solidaire, nous parle de la difficile situation des femmes en Afrique du Sud. Et elle raconte comment l’agroécologie participe à leur émancipation.
Aujourd’hui en Afrique du Sud, une femme est tuée toutes les trois heures. Le nombre de féminicides y est cinq fois plus élevé que la moyenne mondiale.
Plus aberrant encore, 76% d’hommes déclarent avoir commis à un moment de leur vie des violences à l’encontre d’une ou plusieurs femmes.
Les violences sexistes sont accrues par les fortes inégalités et le chômage très présent dans le pays.
Depuis une quinzaine d’années déjà, notre partenaire Surplus People Project (SPP), ou projet des « laissés pour compte », aide les populations noires déplacées dans les réserves rurales et expropriées à cause de la politique d’apartheid à retrouver leurs terres.
SPP fait le lien entre exploitation et violence contre les femmes et contre la nature qui résultent d’une même logique. L’association encourage les femmes à se porter acquéreuses des terres qu’elles cultivent, elle soutient le modèle de l’agroécologie qui reconnaît leur rôle dans l’agriculture et favorise leur implication et émancipation.
Pour en savoir plus : Les femmes au cœur de l’agroécologie et de la réforme agraire en Afrique du Sud
SPP apporte aussi son assistance juridique sur la restitution des terres, l’amélioration de l’habitat, ou encore le développement de petites activités économiques dans les zones rurales et périurbaines.
Lire aussi : Afrique du sud : l’enjeu vital de la redistribution des terres
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