Birmanie : l’UE privilégie ses intérêts financiers à l’instauration de la paix
Un collectif d’organisations birmanes et européennes, dont le CCFD-Terre Solidaire, publie, le 4 octobre 2017, un rapport intitulé « Mythes et risques de l’Accord de Protection des Investissements UE/Birmanie (Myanmar) ». Le document expose les conséquences graves sur la paix et les droits humains d’un tel accord .
En Birmanie, les enjeux économiques nourrissent les conflits et la situation des droits de l’Homme est extrêmement fragile. En attestent les événements de septembre 2017 qui ont poussé plus d’un demi-million de Rohingya à se réfugier au Bangladesh.Les cinq mythes de l’accord de protection des investissements
- 1- Il engendrera une arrivée massive d’investissements européens et permettra au pays de se développer
- 2- Il protègera les droits des travailleurs et l’environnement
- 3- Les investisseurs européens aideront la Birmanie à améliorer sa situation en matière de droits humains
- 4- Les négociations de l’Accord de protection des investissements UE-Birmanie sont bien plus transparentes que celles d’autres traités négociés par la Birmanie
- 5- L’API UE-Birmanie ne sera qu’un traité parmi tant d’autres signés par la Birmanie
Les cinq risques de l’accord de protection des investissements
- 1- Il empêchera une réforme réglementaire démocratique
- 2- Il aura des conséquences limitées sur le budget public
- 3- Il entravera le processus de paix
- 4- Il ira à l’encontre du renforcement du système judiciaire national
- 5- Il pourrait être adopté sans examen de l’opinion publique
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