Au Niger, l’appel à l’aide des organisations paysannes après les inondations
Cette année au Niger, les pluies diluviennes de juillet à septembre ont été d’une rare violence. Le niveau du fleuve Niger a atteint son niveau le plus haut depuis 1929. Avec la rupture des digues, les inondations ont ravagé villes et villages, faisant des dizaines de morts et des milliers de sinistrés. Les organisations paysannes que nous soutenons sur place appellent à l’aide.
L’appel à l’aide de deux organisations paysannes
Les pays du Sahel en général, et le Niger en particulier, sont éprouvés par les évènements climatiques extrêmes de plus en plus récurrents.
En pleine crise économique post-Covid-19, ces inondations viennent exacerber la situation des populations déjà confrontées à l’insécurité alimentaire mais aussi à l’insécurité et la violence des groupes armés.
Deux organisations paysannes partenaires, la Fédération des Coopératives maraîchères du Niger (FCMN Niger), et la Fédération des Unions des Groupements Paysans du Niger (Mooriben), déjà soutenues par le CCFD-Terre Solidaire, ont tiré la sonnette d’alarme.
Les inondations ont de graves répercussions sur les conditions de vie et de production de leurs membres.
« Tous les périmètres irrigués et les cultures de crues ont été entièrement submergés par les eaux du fleuve, entrainant de ce fait la perte des cultures. Tous les villages riverains du fleuve Niger ont été entièrement ou partiellement décimés par les eaux, car les constructions sont en argile, rendant ainsi des milliers ménages sans abris. » nous écrit Mooriben.
« Les cultures rizicoles et maraîchères ont été totalement immergées, des infrastructures communautaires endommagées ou perdues. Ces inondations ont touché aussi bien les hommes, les femmes que les jeunes. « témoigne la FCMN.
Les deux organisations ont effectué une estimation des besoins immédiats et à moyen terme :
– Couverture des besoins primaires et alimentaires compte tenu du fait que beaucoup de producteurs ont perdu à la fois leur maison, leurs champs et leurs autres sources de revenu ;
– Reconstitution de leurs moyens d’existence : moyens de production agricole tels que des intrants, du petit équipement, du financement, etc.;
– Réhabilitation des infrastructures de production : terres, étangs, système d’irrigation, stockage, etc. et d’habitation ou d’abris ;
– Renforcement des mécanismes de prévention et de gestion des catastrophes et crises alimentaires
Ils nous appellent à un soutien d’urgence pour venir en aide aux exploitations familiales.
En savoir plus sur notre action au Niger
Au Niger le CCFD-Terre Solidaire soutient notamment un programme de transition à l’agroécologie
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