Causes et conséquences économiques et sociales du désastre
Ces dix dernières années, les populations du Tamil Nadu, comme ailleurs, ont été l’objet d’atteintes répétées de la part de nombreux groupes locaux et étrangers ayant pour objectif de leur faire abandonner leurs lieux de vie traditionnel : la création d’un élevage intensif de la crevette, la pollution épouvantable par les industries chimiques et les centrales nucléaires de la région, le développement des industries liées au tourisme et aux loisirs, les développements outranciers des infrastructures, des autoroutes et des ports, la route côtière de l’Est… Toutes ces activités ont repoussé dangereusement ces populations de pêcheurs encore plus près de la mer, les réduisant en masse à l’état de main d’œuvre journalière bon marché. La loi sur la Réglementation de la Zone Côtière, qui interdisait toute construction à moins de 500 mètres de la côte a été systématiquement transgressée bien souvent avec la complicité des autorités. Les récifs coralliens et les mangroves qui constituent des remparts naturels contre les tempêtes et les raz de marée ont été massivement détruits. A présent, ces groupes peuvent invoquer la tragédie du Tsunami pour déplacer définitivement les populations de pêcheurs de la zone côtière, sous le prétexte de les protéger alors qu’ils envisagent de permettre encore plus largement l’implantation de leurs groupes sur nos côtes. Il ne s’agit pas là simplement d’une crainte. Cela s’est déjà produit dans les états d’Orissa et du Gujarat.
Du TTRC (coalition créée pour gérer l’aide d’urgence), Tamil Nadu, Inde.
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