Côte d’Ivoire – Un défi pour les partenaires
L’urgence est double : aider des dizaines de milliers de déplacés et apaiser les tensions.
Au centre des déplacés de Yamoussoukro géré par la Caritas, les Scouts de Côte d’Ivoire s’affairent auprès des derniers arrivants, qui ont fui la faim ou les tueries en zone rebelle. Nombre d’étrangers qui n’ont pas de parents chez qui se rendre sont accueillis à la « Maison Carrée », dans la périphérie d’Abidjan. C’est le cas de Fatima Jalloh et de ses six enfants. « J’ai quitté la Sierra Leone à cause de la guerre et j’avais redémarré une nouvelle vie à Bouaké. Tout est à recommencer. » Le dynamique commissaire national des Scouts, Marcel Ledjou, tire les premiers enseignements : « Nous nous sommes adaptés pour répondre à l’urgence, mais il faut déjà penser à l’après-crise. Bâtir des programmes d’éducation à la paix impliquant les diverses ethnies, afin de changer les mentalités. Sans quoi, les efforts de développement seront annihilés par d’autres soubresauts. » Un programme de longue haleine.
Les autres partenaires du Ccfd – Association de soutien à l’autopromotion sanitaire et urbaine (Asapsu), congrégation de Betharram – sont sur la même longueur d’onde. « Nous avons envoyé une équipe médicale, des médicaments et des vivres à Yamoussoukro, indique ainsi Annick Mady de l’Asapsu. Mais nous poursuivons aussi le travail de quartier au plus près des communautés pour apaiser les tensions. »
Y.H.
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