Un an après le putsch en Guinée

Publié le 17.12.2009| Mis à jour le 08.12.2021
Paris, le 17 décembre 2009 Guinée : il faut envoyer une force de paix En cette fin d’année en Guinée, un an après le putsch qui a porté au pouvoir le capitaine Dadis Camara et ses acolytes, une sorte de course contre la montre se joue entre le rendu attendu des conclusions  de la commission d’enquête international de l’ONU concernant le massacre du 28 septembre à Conakry et le rétablissement du président, blessé par balles lors d’une tentative d’assassinat  le 3 décembre et actuellement en soins au Maroc. En effet si le rapport pointe la responsabilité de Dadis Camara, il sera alors plus aisé d’empêcher son retour au pays et aux commandes. Cette mise à l’écart est ardemment souhaitée par de nombreuses parties prenantes internes et externes à la Nation. Durant ce temps la proposition, sinistre, du médiateur le président Blaise Campaoré qui a reçu entre ces deux dates clés les différents protagonistes de la crise, semble suspendue, si elle n’est pas déjà devenue inique. Nathalie Dupont Chargée de mission Afrique au CCFD-Terre Solidaire Lire l’intégralité de l’analyse (pdf)

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