Abus des multinationales : on devrait tous pouvoir dire non !

 

Partout dans le monde des multinationales extractives violent les droits des populations et détruisent l’environnement pour exploiter les ressources naturelles. Le gouvernement français doit prendre réellement en considération les populations locales et les peuples autochtones en veillant à ce que les multinationales respectent leurs droits mais aussi les consulte de manière obligatoire dans l’élaboration et la mise en œuvre des mesures de vigilance.

Des milliers de familles expulsées en Ouganda et Tanzanie ? Un aménagement pour un projet pétrolier de TotalEnergies. Le prix de la viande dans nos assiettes ? Des milliers de kilomètres carrés déforestés par le géant de l’agrobusiness Cargill. Le revers des énergies renouvelables ? Le consentement ignoré d’une communauté autochtone pour le déploiement d’un parc éolien d’EDF au Mexique.

 

Des multinationales, notamment françaises, exploitent et exportent massivement le pétrole, le gaz, l’eau, les terres et le vent, mais aussi des minerais comme le lithium, le cuivre et le nickel. Elles polluent l’environnement, accaparent les terres ancestrales, expulsent et menacent des populations… pour nos batteries électriques, notre alimentation et nos modes de vies.

 

Qui d’entre nous accepterait de se voir imposer de tels abus ? Rien ne justifie de traiter ainsi des êtres humains et des écosystèmes. Les populations locales qui subissent ces injustices tentent d’alerter et dénoncer mais sont ignorées voir réprimées dans la violence. Elles devraient être écoutées et associées plutôt que bâillonnées et oubliées. C’est leur droit et il n’est pas négociable. Impliquer les populations locales et obtenir leur consentement est crucial tant ces projets peuvent transformer leur existence de manière irréversible.

 

Sous la pression de la société civile, l’Union européenne a adopté en avril 2024 une directive visant à renforcer la responsabilité des entreprises. C’est le devoir de vigilance européen. Dans ce contexte, il est plus que jamais temps d’intensifier nos interpellations et nos mobilisations.

 

Pour garantir aux populations le droit de vivre dignement, le gouvernement français doit agir davantage pour que cessent les pratiques prédatrices et destructrices des multinationales françaises, et pour s’assurer que les violations des droits humains et les atteintes à l’environnement connaissent des réparations.

 

Le gouvernement français doit prendre réellement en considération les populations locales et les peuples autochtones en veillant à ce que les multinationales respectent leurs droits mais aussi les consulte de manière obligatoire dans l’élaboration et la mise en œuvre des mesures de vigilance.

 

Votre signature compte ! En soutenant notre campagne, vous participerez à une action collective pour obliger le gouvernement français à mettre un terme aux pratiques destructrices des multinationales extractives.

 

Ensemble, nous pouvons enfin dire NON.

Success
Vous avez signé le manifeste et accepté de vous embarquer dans la campagne « Abus des multinationales : on devrait tous pouvoir dire non ! ». Merci pour votre engagement !  Nous vous enverrons régulièrement des informations (articles, rapports, vidéos, podcasts, documentaires, etc.) et des propositions d’actions à faire en ligne ou hors ligne dans le cadre de cette campagne. Chaque action compte ! »
Sofia Dagna, Responsable de campagne.

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