Les droits fondamentaux sont indissociables
Qu’ils soient civils, politiques ou économiques, sociaux et culturels, les droits fondamentaux sont indissociables. L’amélioration d’un droit facilite le progrès des autres. De la même manière, la privation d’un droit a un effet négatif sur les autres. La mise en œuvre d’un droit de l’Homme sert la réalisation d’autres droits de l’Homme. Un peuple qui a le ventre vide, qui n’a pas d’éducation, ni une bonne santé, peut-il pleinement exercer ses droits à la citoyenneté ? La démocratie ne pourra jamais être totalement appliquée, le développement ne pourra se réaliser si les droits économiques, sociaux et culturels (DESC) continuent à être laissés de côté.
Toutefois, pour que les droits fondamentaux soient pleinement respectés et que chacun ait un accès équitable aux ressources nécessaires pour son épanouissement et son intégration à la société, les États doivent être mis face à leurs responsabilités pour instaurer une véritable justice sociale. Il est, en effet, du devoir de chaque État – sans distinction de système politique, économique et culturel – de promouvoir et de protéger tous les droits de l’Homme et toutes les libertés essentielles, tant par son effort propre que par la coopération internationale.
Voilà pourquoi il est primordial que des acteurs engagés de la société civile fassent pression sur les responsables politiques. Dans le cadre de la campagne « Prenons le parti de la solidarité », le CCFD-Terre Solidaire demande notamment d’instaurer le devoir de vigilance et de promouvoir la transparence fiscale afin de lutter contre l’impunité des multinationales (voir le dossier p. 14). Voilà pourquoi il est également essentiel d’instaurer et de préserver des mécanismes de lutte contre l’impunité, que ce soit par le biais de la justice pénale internationale avec la Cour pénale internationale (voir p. 32) ou de commissions de type vérité et réconciliation comme l’Instance Vérité et Dignité en Tunisie (voir p. 8).
Le défi principal des sociétés en sortie de conflit est la construction de la paix. Or le passage par la vérité et la justice est absolument nécessaire pour retrouver une vraie cohésion sociale. La paix s’enracine dans la justice sociale, le respect des droits humains (en particulier la reconnaissance des droits bafoués), la mise en œuvre du droit international, l’instauration de l’État de droit, l’équilibre entre la lutte contre l’impunité et le besoin de justice dû aux victimes, la protection de l’environnement, le respect de la différence culturelle et religieuse…
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