Madagascar

Publié le 05.07.2006| Mis à jour le 08.12.2021

Madagascar est plongé depuis 2009 dans une crise politique profonde dont les effets se font surtout ressentir à Antananarivo, la capitale. Suite à la fermeture de nombreuses entreprises notamment dans les zones franches (textile), de nombreux employés se reconvertissent en vendeurs ambulants envahissants les rues de la capitale.

Le pays est dirigé depuis le 17 mars 2009 par Andry Rajoelina, ancien maire de Tana et président de la HAT (Haute autorité de transition) non reconnu par la communauté internationale. En brousse, la vie semble plus facilement suivre son cours… Mais à Madagascar, la crise est profonde et ne se dénouera réellement qu’une fois le long chemin du rétablissement de la confiance entre l’Etat nation et le peuple réalisé. Madagascar vit une crise de citoyenneté et de fraternité. Le secteur privé y est vu comme seul capable de gérer l’économie du pays alors que l’administration publique, aussi bien à l’échelon du Fokotany (plus petite administration), de la commune, ou des STD (services déconcentrés), est perçue comme incapable de gérer les affaires publiques. La crise de confiance s’exerce aussi au sein même de la société malgache. Les sociétés malgaches sont des sociétés encore hautement traditionnelles. La prise de décision s’exerce à différents niveaux selon les ethnies. Chez les Imerina des Hautes-terres, la place accordée à la femme est importante, elle gère le budget et les affaires familiales. La communauté est représentée au sein du Fokonolana habitant en règle générale des familles d’un même lignage. Le sage, l’ainé, le Raiamendry est le chef traditionnel. A Tana et dans les grandes villes provinciales, ce pouvoir traditionnel s’estompe au cours du temps mais les devoirs familiaux n’en demeurent pas moins importants (circoncision ; retournement des morts…).  La connaissance du territoire et de l’organisation sociale est nécessaire pour pouvoir suivre et comprendre les transformations sociales. Le renforcement du tissu associatif malgache doit permettre d’éviter que le pays, qui regorge de ressources minières, ne plonge dans le dédalle de la course au moins disant fiscal et social. Force est de constater que la société malgache est cloisonnée, fermée, les Sociétés Civiles superposent leurs activités, mais la mondialisation n’attend pas et le pays en subit les effets. Dans ce contexte, ouvrir des espaces de débat, et soutenir des acteurs visionnaires paraient essentiel.  Madagascar est le pays de l’Océan Indien où le CCFD-Terre Solidaire s’investit le plus depuis sa création. Au départ, le CCFD-Terre Solidaire s’est appuyé sur les bureaux diocésains de développement catholiques puis il a ouvert son réseau à des partenaires laïcs. L’action se concentre sur les Hauts plateaux et autour de Tamatave ainsi qu’au long des côtes de la Grande Ile. Y travaillent l’Apostolat de la mer, le CDA, CEFAAM, Hardi (foncier et ESOP) (voir le site internet d’Hardi), Solidarité des intervenants sur le foncier (SIF), FFF-Malagasy Mahombe, et TITEM : voir vidéo « Le microcrédit communautaire par les Greniers Communautaires ». Télécharger la newsletter d’Hardi (février-avril 2010, pdf) Télécharger la newsletter d’Hardi (mai 2010, pdf) Télécharger la newsletter d’Hardi (juin 2010, pdf) Télécharger la newsletter d’Hardi (juillet 2010, pdf) Télécharger la newsletter d’Hardi (septembre 2010, pdf)

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