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Sortir le Sud-Soudan d’un sous-développement dramatique

Publié le 25.06.2007| Mis à jour le 08.12.2021

Le Sud-Soudan a été le théâtre d’une longue guerre civile dans lesquelles les infrastructures de base (hôpitaux, routes, écoles…), déjà rudimentaires ont été détruites ou peu entretenues.


D’une manière générale, le Sud-Soudan a été négligé par l’administration de Khartoum. Le Sud-Soudan est donc dans un situation de sous développement dramatique. L’accès à l’eau est l’une des difficultés de la population. Dans le district (payam) de Tali, ancienne ville de garnison de l’armée britannique, seuls quelques points d’eau sommaires étaient disponibles pour les habitants de la bourgade. Pour l’essentiel, la population devait se contenter de l’eau stagnante dans les mares. C’est une des régions d’Afrique où le ver de Guinée est le plus répandu en Afrique : cette larve présente dans les eaux croupissantes, se développe une fois ingurgitée, à l’intérieur de l’organisme jusqu’à former un ver dont la longueur peut atteindre un mètre. Il occasionne des douleurs insupportables, de la fièvre, jusqu’à sortir en traversant les chairs et la peau.

Le partenaire
ACORD est un consortium pan-africain d’associations de développement basé à Nairobi. ACORD a commencé à travailler dans la région à partir de 1999. Il s’est appuyé entre autres sur une organisation locale (Compass) formée pour mettre en œuvre et suivre le programme.

Le projet
L’objectif est de permettre aux habitants de Tali et notamment aux plus vulnérables, de satisfaire leurs besoins de base et d’améliorer leurs moyens de subsistance : diversification de la production agricole et accès à l’eau.

Les réalisations
Entre 2000 et 2004, avec l’appui du CCFD et d’un co-financement du Ministère des Affaires étrangères, des outils et des semences ont été distribués à plus de 5000 personnes (notamment aux veuves, aux déplacés…), ainsi qu’à des écoles. Des fermiers ont été impliqués dans un programme d’apprentissage de techniques culturales pour la production de fruits et légumes. Pour développer la culture attelée, 18 paires de buffles ont été distribuées. 28 forages ont été effectués pour des points d’eau qui desservent en moyenne un peu plus de mille personnes chacun. Les points d’eau existants ont été rénovés, 20 autres points d’eau été construits à partir des forages existants. Des comités de gestion ont été formés.
Le nombre de cas de ver de Guinée (recensés) est passé de près de 4000 à moins de mille entre 2001 et 2004. Des groupes de femmes ont été mis en place pour favoriser les activités génératrices de revenus (moulin à mil, boutique coopérative…). 30 kilomètres de route ont été rénovés et des agents de l’Etat ont été formés à la santé, à l’hygiène, à la maintenance du matériel agricole.

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