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Un programme pour la paix dans les pays du centre sahélien
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Comment promouvoir le vivre ensemble au Tchad, en Centrafrique, et au Nord-Cameroun ?
Depuis 2013 plus de 150 projets ont été lancés dans le cadre de notre Programme paix et vivre ensemble au Tchad, en Centrafrique et au Nord-Cameroun. Dans ces régions en proie à de nombreux conflits, l’expérience des acteurs de terrain que nous soutenons montre qu’il est possible d’agir pour la paix et le vivre ensemble. Retour d’expérience.
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La famine frappe le Soudan du Sud en pleine guerre civile
Le 20 février 2017, l’état de famine a été déclaré au Soudan du Sud. Moissons incendiées, champs désertés et routes coupées : la situation ne cesse de s’aggraver, conséquence d’une guerre civile dramatique
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Construire la paix, un engagement à long terme
Travailler sur la construction d’une paix durable et sur la réconciliation, c’est, pour ACORD et le CCFD-Terre solidaire, travailler pendant au moins 10 ou 20 ans sur le « vivre ensemble ».
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Que devient le Soudan, un an après le référendum
Le 9 juillet 2011, le Soudan du Sud devenait le 54ème Etats d’Afrique. Cette indépendance est le résultat du référendum d’autodétermination organisé en janvier 2011, conformément à l’accord global de paix signé en 2005 entre les autorités soudanaises de Khartoum et l’Armée Populaire de libération du Sud Soudan. Une nouvelle page de l’histoire du Soudan et du Soudan du Sud s’ouvrait alors. Un an après ce référendum où en sont ces deux pays ?
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9 Juillet 2011 : Sud-Soudan, naissance du 193ème Etat, des associations chrétiennes appellent à la vigilance
Paris, le 5 juillet 2011 Le 9 Juillet 2011, le continent africain sera le théâtre d’un évènement majeur, avec la création d’un nouvel Etat, la République du Sud-Soudan. Cette date marque l’aboutissement d’un processus de paix engagé depuis 2002, qui s’est soldé par la tenue d’un référendum consacrant le choix des Sud-Soudanais en faveur de l’indépendance de leur région. Ce scrutin qui s’est déroulé, contre toute attente, de manière relativement calme dans un pays qui a connu 50 ans de guerre civile, ne doit pas faire oublier les défis restant à relever. Au vu de la dégradation de la situation actuelle, quatre associations chrétiennes appellent à la vigilance tant les mois et années à venir sont cruciaux. Au lendemain du 9 juillet, le Sud-Soudan entamera un processus classique de construction d’un Etat (mise en place de l’appareil étatique, des systèmes juridiques et économiques…) dans un contexte de sous développement catastrophique (aucun investissement dans les infrastructures routières, sanitaires, scolaires, etc. depuis des décennies). Dès ses premiers pas, ce pays présentera des indicateurs inquiétants d’un niveau jamais enregistré depuis 1945 : les taux de mortalité infantile parmi les plus élevés au monde, une jeune femme de 15 ans a plus de chance de mourir en accouchant que de terminer ses études. Cette situation est en plus aggravée par des mouvements de population de grande ampleur. Depuis décembre 2010, environ 300 000 Sud-Soudanais ont quitté le Nord pour rejoindre le Sud Soudan. Le Sud-Soudan devra également être attentif aux risques persistants de dissensions internes et veiller à promouvoir le vivre ensemble. A ce titre, le rôle des Eglises est précieux. Engagées de longue date dans le processus de paix et ayant toujours eu à cœur la réconciliation entre le Nord et le Sud, elles travaillent à la promotion d’une société multiculturelle. Par ailleurs, les récents évènements au Sud Kordofan (situé à la frontière entre le Nord et le Sud) et dans la région d’Abyei pointent la faiblesse de cet Etat naissant qui ne possède pas encore de frontières définitives et stables. Cette situation conflictuelle renvoie plus largement à la question des ressources pétrolières, minières et aux futures relations entre le Nord et le Sud-Soudan. Or la viabilité de ce nouvel Etat sera tributaire de l’établissement de relations pacifiques et durables avec le Nord Soudan. Il est ainsi nécessaire pour la communauté internationale, dont la France, de poursuivre les efforts pour maintenir un cadre global de négociation entre les deux Etats et pérenniser une présence militaire des Nations Unies pour garantir la sécurité des populations nord et sud-soudanaises. Au lendemain de l’indépendance du 9 juillet, si les regards seront naturellement dirigés vers la République du Sud-Soudan, dont la population attend avec impatience les dividendes de la paix, le Nord ne doit pas être pour autant oublié, tant les foyers de tensions et de violences, au Darfour notamment, restent préoccupants. Le Nord-Soudan devra redéfinir son unité politique, sociale et économique après la perte d’un tiers de son territoire. Dès lors, nos quatre associations et leurs partenaires soudanais insistent sur la nécessité pour ces deux Etats de maintenir le dialogue et la coopération. Contacts presse : – Sophie Rebours – Secours Catholique Caritas France: 01 45 49 73 23- Véronique de La Martinière – CCFD-Terre Solidaire : 01 44 82 80 64
- Christian Bonnet, Défap-service protestant de mission : 01 42 34 55 55
- Marie-Laure Denes – Justice et Paix – France: 06 85 53 50 65
Documents joints
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Retour sur le déroulement d’une mission institutionnelle co-organisée par le CCFD–Terre Solidaire et le Secours Catholique – Caritas France
Les résultats sont sans appel : 98,3% des Sud-Soudanais (qu’ils vivent au Sud-Soudan, à Khartoum ou soient issus de la diaspora) ont voté pour l’indépendance de la région autonome.
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Quelques sujets clés inquiètent les acteurs de la société civile alors que le référendum se tient dans 6 mois.
Quelques sujets clés inquiètent les acteurs de la société civile alors que le référendum se tient dans 6 mois : les ressources pétrolières sont majoritairement situées au Sud, les pipelines passent uniquement par le Nord et rejoignent Port-Soudan dans l’est du pays. Cette répartition « inégale » de la principale ressource économique du pays pose aujourd’hui encore la question de la délimitation d’une frontière qui soit acceptable, de part et d’autre, par les deux gouvernements.
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Sortir le Sud-Soudan d’un sous-développement dramatique
Le Sud-Soudan a été le théâtre d’une longue guerre civile dans lesquelles les infrastructures de base (hôpitaux, routes, écoles…), déjà rudimentaires ont été détruites ou peu entretenues.