Situation des travailleurs migrants birmans
Extraits du rapport de la mission internationale (Organisation Internationale des Migrations, Banque Mondiale et différentes organismes des Nations Unies).
La mission a été menée dans les provinces de Krabi, Phuket, Ranong et Phangnga, du 20 au 25 janvier 2005. Au minimum 7 000 travailleurs migrants légaux et leurs familles ont été touchés par le tsunami, tandis que le nombre de victimes parmi les travailleurs illégaux et leurs proches pourrait être bien supérieur.
[…] Aucune arrestation ou déportation de travailleurs migrants birmans n’a plus été signalée depuis les critiques adressées par les communautés nationale et internationale au gouvernement thaïlandais.
Cependant, l’AHRC[[Commission Asiatique des Droits de la Homme]] a appris que seule une faible partie des victimes parmi les travailleurs migrants avait bénéficié de l’aide de ces organisations parce qu’ils craignent d’être déportés dans la mesure où le Ministère de Travail ne prend aucune mesure officielle pour assurer leur sécurité. A cet égard, de nombreuses organisations pour les Droits Humains militent pour un assouplissement des lois sur l’immigration afin de permettre aux travailleurs migrants birmans victimes du tsunami de recevoir l’aide gouvernementale.
[…]
Un autre problème a été soulevé : celui de l’inefficacité des bureaux de district chargés du ré-enregistrement des cartes d’identité temporaires des travailleurs migrants birmans. […]
Les associations des droits humains ont demandé aux autorités locales de mettre en place dans chaque district un bureau chargé exclusivement de la délivrance des cartes d’identité et des permis de travail. Elles leur ont également proposé d’employer davantage d’interprètes et d’établir des bases de données en ligne pour accélérer la procédure. Elles ont enfin demandé au Ministère du Travail de mettre en place un programme de rapatriement pour les travailleurs birmans qui veulent d’eux-mêmes retourner dans leur pays.
Rapport transmis en février 2005, par la Commission Asiatique des Droits de la Homme.
avec le CCFD - TERRE SOLIDAIRE
J'agis
J'ai 1 minute
Partagez et relayez nos informations et nos combats. S’informer, c’est déjà agir.
Je m'informe
J’ai 5 minutes
Contribuez directement à nos actions de solidarité internationale grâce à un don.
Je donne
J’ai plus de temps
S'engager au CCFD-Terre Solidaire, c'est agir pour un monde plus juste ! Devenez bénévole.
Je m'engage